29 novembre 2007

on continue

je suis productive en ce moment, je rattrape le temps perdu... ou alors je m'attrape à perdre du temps ;)
bé oui, il est 23h20 je pourrais aller me coucher, mais non, sans quoi je risquerait d'être reposée demain et de pas faire la larve au boulot! j'vous raconte pas en ce moment je suis sur les rotules, j'ai des couilles de brontosaure à la place des yeux (hé non l'expression n'est même pas de moi alors arrêtez les mauvaises langues!) du matin au soir, j'ai des bouttons plein la gueule (j'vous jures, je commence à m'inquiéter quand même j'ai l'impression d'avoir 13 ans c'est terrible!), et en plus je suis GROOOOOSSE!

Bien entendu je ne fais rien pour arranger tout ça, on sait jamais des fois que ça marche et que je n'ai plus de bonne raison de faire mon calimero ce serait trop bête!

Bon à part ça j'ai bien fait de ne pas te parler du fameux catacylsme cher lecteur, puisque c'en était pas un! hé non! enfin si sur le coup mais maintenant non! tu comprends pas hein? héhé! bon allez je te racontes!

C'était mardi. Ca pelait sévère, mais j'étais en forme, plutôt bien, plutôt gaie.
J'arrive au boulot après mes 3km à pieds matinaux, et je trouve Nati dans son bureau habillée de pied en cape, l'oeil brillant, le sac à l'épaule.
J'avais déjà compris, mais comme souvent j'ai fait semblant de pas comprendre...
On a beau dire que nier un problème ne l'efface pas, en réalité c'est souvent faux. Quand la personne ne face de vous refuse de voir et d'entendre ce que vous dites, vos dires perdent de leur réalité, au moins dans la mesure où ils ne sont pas réels pour la personne ne face. Comme on agit souvent en effet miroir, et qu'on se voit à travers l'autre, on finit par se convaincre qu'on avait tort...
ça vous est surement arrivé un paquet de fois non? d'un côté comme de l'autre! Jérémie est champion du monde pour ça, mais il n'est pas le seul...
Donc je fais mine que j'ai pas vu qu'elle allait partir, ce qui offrait deux aventages indéniables à la situation : éviter la gène pour Nati d'avoir été "découverte", ça c'est au cas où ça l'aurait génée. Mais en fait vu qu'elle était là depuis 7h30 du mat et qu'il était 9h elle m'avait probablement attendue pour partir, donc dans ce cas c'est le contraire, ça m'aura permis alors à moi de ne pas me faire manipuler (héhé) genre "oh ben t'arrive juste au moment où je pars, quelle coïncidence! L'autre avantage étant que ça donnait une occasion à Nati de pas partir.
Depuis 7h30 du matin elle se préparait à partir, elle "jouait" à partir, en caressait l'idée, mais elle n'était pas partie encore. C'est un peu comme un suicide... on reste au bord de la voie, mais on ose pas sauter, on se dit que si on se met dans le passage, avec de la chance, quelqu'un nous poussera...
Ben je l'ai pas poussée.
J'ai dit "t'as froid Nati?" Et vite vite j'ai tourné le dos pour pas qu'elle me réponde, je me suis affairée à faire du café. Retarder son départ de 10 minutes c'était 10 minutes de gagner pour la convaincre de rester.
Quand je me suis retournée, j'étais armée de mon café, elle ne pouvait plus m'échapper, alors j'ai pu dire franco : "tu partais."

Nati a répondu que oui dans un soupir tout en posant son sac au sol et en se laissant choir sur sa chaise... j'avais gagné la première manche...

Ensuite, on a parlé pendant 2 heures. Je n'ai pas chercher plus à la retenir. L'écouter, c'était déjà suffisant. Parfois, vider son sac ça évite de passer à l'acte. En l'occurence, c'était plutôt l'inverse, et c'est pas étonnant, connaissant Nati et sa propension impressionnante à l'autopersuasion.

Quand on attend son salaire pendant 6 semaines, et que par dessus le marché on vous annonce que votre charge de travail va être doublée sans compensation, entre autres réflexions et crasses, y'a de quoi vouloir claquer la porte.

Alors elle a claqué la porte. A 11h07. Me laissant choquée, pantoise, et que faire, que dire? Rien. Y'avait que ça à faire.

Et en même temps, j'étais sidérée parce que je savais intimement qu'elle partait pas vraiment. Qu'elle mimait ce qu'elle ne pouvait pas dire. Qu'elle agissait parce que parfois c'est le protocole qui veut ça.
Mais n'empêche j'étais minée, vidée. Ca faisait déjà des jours que ça couvait et que j'étais inquiète, je dormais très mal la nuit et tout et tout...

Mercredi matin, je suis arrivée au travail sur les genoux. Mais il y avait de la lumière aux carreaux du haut, je savais qu'elle était là. J'étais contente et en même temps un peu fâchée. C'est pas marrant de se faire souffler le chaud et le froid comme ça, enfin perso c'est quelque chose que je supporte mal.

Ensuite Nati à parlé avec le patron, beau papa, qui l'a rassurée sur ses intentions et l'a invitée à refaire ses contrats en y inscrivant la paie qu'elle désirait!

Purée pourquoi on me dit pas ça à moi! Je tremble à l'idée de lui demander une augmentation, et va falloir que je le fasse, ça urge. Mais bon moi je suis pas Nati, si demain je pars, personne ne sera là pour me retenir, encore moins pour négocier gentiment.

Enfin bref, tout est bien qui finit bien, je suis vraiment soulagée car je pense que la machine est relancée pour un certain temps.

. ~ o 0 O ° O 0 o~ .
Allez, une tite dernière pour te faire sourire, cher lecteur! Cédricou, ce matin, à l'école.
On arrive dans un couloir bondé malgré l'heure matinale, on se serait cru revenu à la rentrée des classes, et pour cause... la maîtresse est partie en stage pour 3 semaines et est remplacée par un nouveau maître.
Faisant la queue, j'aperçois le bonhomme et je dis à Cédric : "tu as vu? y'a ton nouveau maître!" et Cédric de répondre de sa petite voix stridente : "ah bon??? il est où mon thermomètre?"
j'ai piqué un fou rire, bien entendu, et bien entendu les autres mamans ont ignoré superbement cette jolie phrase... ah lala!
Sinon, Cédric a passé sa première nuit chez mamie Christiane et tata Catherine, pour la toute première fois. Ca s'est bien passé, même s'il était vanné d'avoir courru partout après les chiens! Il s'est informé auprès de papi en arrivant pour savoir si papi avait l'intention de ronfler cette nuit, comme ça les choses étaient claires tout de suite :D
Donc séjour sympa, mais quand même cédric me faisait la tête quand je suis allée y manger comme tous les mercredis midi, et a dit plusieurs fois qu'il voulait rentrer à la maison "tout de suite et pas tout à l'heure".
Les séjours chez mamie Ginette sont plus reposants je pense, plus sécurisants pour lui, et il a ses habitudes. Cédric adore l'action mais il se fatigue vite et ça le perturbe. Enfin je suis contente, Christiane passe rarement des moments seule à seule avec Cédric, alors c'est bien, ça noue un peu le lien, et Catherine était ravie!
Bon, 23h43, le temps de faire mon pipi et ma toilette il sera minuit... j'ai gagné!
Bonne nuit cher lecteur!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

coucou a vous!et gros gros bisous à Cédric!!et son thermometre

son cousin veut faire MACDOTIER quand il sera grand.
Barbara

Anonyme a dit…

oulala!!! j'avais du retard dans ma lecture moi, et y en avait de la lecture! j'ai les yeux comme des soucoupes volantes en feu!
Et ben moi, je suis pas du tout étonnée par les progrès fulgurants de mon neveu d'amour, c'est le plus beau et le plus fort.

Claude-Lise a dit…

ouaf oauf le thermomètre.
bises, un plaisir de te lire!