20 août 2012

éduca'truiss - tome 1

Oh non, je n'ai rien raconté ici, il va falloir que je reprenne tout depuis le début!

Boah c'est pas grave, ça me servira à faire le point...

Pour commencer, le traditionnel méaculpa "pardon cher lecteur blablabla je suis une grosse vilaine blablabla j'ai pas posté depuis des mois blablabla je vais me flageller avec des orties fraiches, amen."

Bon, ça, c'est fait.

Les personnes de mon entourage proche ou forumien ou facebookien peuvent sauter le prochain paragraphe puisqu'elles ont déjà suivi tout ça en direct, je récapitule juste pour toi, cher lecteur suspendu à mes posts, qui attendait depuis tout ce temps des nouvelles de mes bourrelets et de mon avenir professionnel. Car c'est de ça qu'il s'agit, foi de truie!
Bon, assez de dis-graisse-ions.
Tu te souviens cher lecteur, de quelle façon j'ai lamentablement échoué au concours d'entrée aux études d'auxiliaire de puériculture? Je crois que je ne m'en étais pas trop vantée mais que j'avais du t'en toucher un mot vite fait...
Après cette regrettable mésaventure qui avait quand même eu le bon ton de me remettre l'égo à l'endroit, j'avais cherché comment me préparer mieux pour le repasser une seconde fois.

Mademoiselle pôle emploi qui était ma conseillère de l'époque m'avait enjoint de ne pas rester glander chez moi pendant ce temps et d'aller me renseigner un peu mieux sur la réalité du métier, ce que j'essayais un peu d'éviter car je sentais bien que c'était pas tout à fait exactement ce qui me correspondait. Mais je pensais ne pas avoir trop le choix si je voulais pouvoir travailler dans la petite enfance. Quelle erreur! En discutaillant de droite et de gauche et en visitant un forum des métiers de la petite enfance (en vrai, pas sur le web!) je découvrais alors un autre métier que je ne connaissais pas du tout : éducateur de jeunes enfants.
Quand je poussais un peu plus loin mes recherches, je me dit qu'il était impossible que pôle emploi me finance cette formation : d'abord elle dure trois ans, et ensuite ce métier, c'était juste trop beau pour être vrai...
Histoire d'en savoir plus, je me procurait le livre de Daniel Verba "le métier d'éducateur de jeunes enfants", et au fil des pages j'allais de surprise en surprise! Sans en rajouter des caisses (ce n'est pas mon genre, voyons!), ce que j'apprenais allais au delà de mes espérances! Je n'arrêtait pas de me dire "ce n'est pas possible, ce métier n'existe quand même pas pour de vrai!?"

Il faut dire que je m'étais fait jusque là une image des métiers de la petite enfance pas forcément très reluisante. Je m'excuse platement d'ailleurs auprès de mes collègues AP, EJE, ass mat, soignantes de tout bord, car j'en avais pourtant rencontré de formidables (notamment à la halte garderie), mais je m'étais figurée que les formations aux métiers de la petite enfance se bornaient à vous expliquer comment passer une lingette sur les fesses de bébé dans le sens des aiguilles d'une montre, en tenant les petits petons dans une main, la lingette dans l'autre, la couche entre les dents, un pied sur la pédale de la poubelle, et surtout surtout mesdemoiselles-messieurs, on essuie d'avant en arrière et non l'inverse sinon on répand de vilains miasmes sur le petit choubiboubidouwouah de bébé...
Que l'heure de la sieste c'est l'heure de la sieste et pas avant ni après, parce que sinon mesdemoiselles-messieurs on ouvre la porte à toutes les fenêtres et ces petits chérubins tout mignons attraperont la "tyrannite aigüe" doublée du syndrôme bien connu de "l'enfant roi" et alors non, pas de ça chez nous! Les parents risqueraient de nous intenter un procès lorsque leur petit ado se fera pécho entrain de chourer des bonbecs, des oeufs ou des boeufs à la supérette du coin!
Que pour le bon équilibre alimentaire de bébé il faut lui faire manger 3,8g de viande avec 5 fruits et légumes par jour estampillés blédi-nez, sans oublier de copieusement engraisser l'industrie laitière, parce que mesdemoiselles-messieurs le petit d'homme a pour bien grandir un besoin in-dis-pen-sable de consommer du lait de vache à chaque repas, sinon houlala il n'aura aucune source de calcium et il sera rachitique, alors pour éviter ça nourrissons-le du fluide organique tiré des mamelles de Marguerite la vache, initialement destiné à faire prendre 400kg en 2 ans à son veau et joyeusement enrichi en vitamines, minéraux, pesticides et antibiotiques essentiels à sa croissance... (et je ne suis même pas une militante extrémiste bobo faucheuse d'OGM, nourrie au grain et lutant pour la cause animale, moi aussi j'en consomme plein du lait, et moi aussi je suis en surpoids!)...
Que bébé il ne faut pas trop le prendre dans ses bras, ça lui donne des Mauvaises Habitudes, et faut le laisser pleurer 5 minutes, puis 10 puis 15, puis ainsi de suite exponentiellement jusqu'à ce qu'il ait bien compris qui c'est le chef à la crèche, non mais! Les parents sont trop faibles, nous on est de Professionnels, mesdemoiselles-messieurs, on SAIT!
Et puis des temps d'éveil, c'est important! Une fois vérifié le diamètre règlementaire des balles en plastiques, on mettra à disposition de ces petits bouts trop choupinous tout le matériel nécessaire pour qu'il fasse ses Acquisitions en temps et en heure, parce que bon faudrait pas qu'il soit En Retard une fois arrivé en petite section de maternelle, parce qu'alors là ça rigolera plus, il y a un Programme à respecter, et faudrait pas que les parents accusent la crèche de ne pas avoir appris les 1200 mots que sont censés connaître les enfants de 3 ans, assortis des 12 comptines, 5 couleurs et 9 chiffres attendus pour la rentrée des classes! Voyez comme j'étais gorgée d'idées reçues!

A se demander pourquoi j'avais tant besoin de travailler dans la petite enfance, hein?
Là encore je dois avouer humblement que ce n'était pas nourrie d'idéaux sur mon rôle essentiel dans l'épanouissement de la prochaine génération de l'humanité que je m'étais lancée dans ce projet, mais parce que c'était ça ou "tout ce que je peux vous proposer madame c'est mise en rayon ou restauration rapide, c'est même pas la peine que je vous présente d'autres annonces, vous n'êtes pas assez qualifiée..."

Oui, je l'avoue publiquement. Je ne suis qu'une sale égoïste vénale. Je voulais fuir mademoiselle pôle emploi au plus vite et avec le moins de dégâts possible pour mon amour propre, et pour cela il me fallait un Métier. Et pour avoir un Métier, il me fallait une Formation. Et pour obtenir une Formation chez Pôle Emploi vous n'avez pas 36 solutions. Si vous vous accrochez à vos idéaux d'adolescent "quand ch'rai grand ch'rai pompier-metteur en scène-styliste de mode avec des poneys" vous avez 0% de chance d'obtenir l'autorisation de mademoiselle la conseillère, et je ne parle même pas de financement...
Vous pouvez toujours tenter d'être un peu plus raisonnable et de choisir un métier pas trop chiant et pas trop loin de vos compétences genre secrétaire-standardiste ou assistante de cabinet médical ou même conducteur de trans-palette... vous avez à peu près une chance sur 12 d'obtenir l'autorisation de faire votre formation en restant inscrit à pôle emploi mais en vous auto-finançant... Après que mademoiselle la conseillère de pôle emploi vous aura ri au nez et menacé de vous couper les vivres si vous continuez à lui demander de vous financer vos projets irréalistes, vous pouvez toujours tenter de braquer le directeur de votre agence après avoir kidnappé ses enfants et séquestré sa femme, mais je ne crois même pas que ça marche...
Sinon vous pouvez vous lancer dans la stimulante entreprise de constituer un dossier en béton pour accéder au saint-graal des quelques rares formations autorisées et financées par le pôle emploi. Ces formations concernent une petite poignée de métiers dits "en tension", c'est à dire que mesdemoiselles-messieurs les conseillers de pôle emploi n'arrivent pas à fournir autant de candidats qu'il y a d'annonces pour ces métiers.

Alors vous commencez par vous convaincre qu'auxiliaire de puériculture est votre unique rêve depuis vos 5 ans (même si vous avez pleuré plus d'une heure le jour où on vous a offert votre premier poupon à votre anniversaire).
Que le fait que vous ayez envie de balancer vos propres enfants du haut d'une falaises plusieurs fois par jour n'entrave en rien votre enthousiasme pour la pratique des soins aux petits enfants le restant de vos jours.
Que le fait que vous trouviez le principe punition-récompense contre-productif, que vous avez préféré dormir avec vos enfants que les laisser pleurer tout seul dans l'obscurité, que vous les avez nourri de votre lait ("baaaah, mettre son SEIN dans la bouche d'un bébé c'est ré-pu-gnant!"), que vous essayez de respecter un minimum son rythme physiologique et que vous refusez de le coller devant la collection "baby Einstein" 10h par jour, j'en passe et des meilleures, ne vous empêchera pas d'appliquer scrupuleusement le protocole quand vous bosserez en collectivité.

Après quoi vous présentez votre projet en béton armé à la conseillère, qui le valide du bout des lèvres, et vous échouez au concours d'entrée.
Il ne vous reste plus alors qu'à suspendre votre partenariat avec pôle emploi et à prendre un congé parental pour vous occuper de vos propres enfants et peaufiner votre projet de réinsertion par vos propres moyens.

C'est ainsi que j'ai été amenée à découvrir le métier d'éducateur de jeunes enfants. D'abord, m'occuper de mes enfants en ayant le statut de "mère au foyer" et non de "chercheur d'emploi", a été vraiment important pour moi. Et sachant le projet que j'avais en cours, tout ce "concours de circonstances" m'a fait vivre et voir les choses sous une autre perspective... Procrastineuse comme je suis, vous imaginez bien que je n'ai pas bûché comme une dingue jusqu'au jour du concours... J'ai commencé à imprimer des méthodologie de résumé de texte une semaine avant la date de l'écrit, et je les ai lus frénétiquement la veille puis le matin dans le train.

Ce jour là j'étais malade comme une truie et totalement en état second. Je n'arrêtais pas de penser au concours d'AP où j'étais allée le nez au vent, persuadée que je l'aurait finger-in-the-nose parce que bon haha, c'est du niveau CAP, faut pas déconner! Je me suis dit que j'étais folle, qu'il y avait grosso modo 1/2 millier de candidats pour 40 places au final, et que ce concours était réputé pour être plus difficile que celui d'AP...
Mais comme j'ai une formidable propension à mettre la réalité dans ma poche et mon mouchoir par dessus, je me suis mise en "mode automatique" et j'ai tenté de faire comme si c'était possible quand même, qu'avec 39°c de fièvre et une préparation toute symbolique, qu'avec mes 15 années sans faire fonctionner mes neurones, je puisse passer le cap de l'écrit.
Mais je l'ai passé.
D'abord j'étais plus heureuse que stressée une fois dans la salle. J'étais dans l'IRTS, dans l'école où je voulais étudier, et je me disais que rien que d'être là c'était déjà génial. J'avais quand même potassé le côté "technique" du résumé de texte et je pensais pourvoir faire un travail correct, sachant que pour passer à l'étape suivante il fallait la moyenne. Pour la dissertation, alors qu'au lycée c'était vraiment ma partie, j'étais moins confiante car moins certaine de ce qu'on attendait de moi. Je me souvenais de mon bac de français où j'avais fait un contresens sur le sujet et du coup complètement foiré, et j'avais peur de mal comprendre ce qu'on me demandait. J'ai respiré un coup, avalé un x-ième cachet d'aspirine, et je me suis dit "lance toi, ne te demande pas ce qu'on attend de toi car si tu te plante tu t'en voudras. Fais ce que t'inspire le sujet, sois toi même, fais toi plaisir!" Ca parait con mais c'est pas simple quand on sait qu'on aura pas d'autre chance.
La plupart des candidats passent le concours dans plusieurs écoles pour maximiser leurs chances. La plupart des candidats vivent chez leur parents et savent qu'ils pourront retenter le concours l'année suivante s'ils ne l'ont pas du premier coup. Moi je n'avais qu'un seul essai, une seule école et une seule et unique fois.
Le sujet était génial, il fallait disserter sur un article qui parlait de l'attachement à ses racines géographiques. J'ai fait l'impasse sur la forme dont je ne gardait qu'une vague idée du protocole du temps du lycée. J'ai pris le temps de faire un brouillon car je sais que j'ai tendance à être désorganisée et que pour rendre un travail un minimum construit, c'est mieux. Bref, je me suis appliquée, chose qui ne m'est pas toujours naturel comme vous le savez...
Et je l'ai eu.
Je l'ai eu avec la note de 17/20. C'est à dire que je ne pouvais même pas faire semblant à moi même que c'était un coup de chance ou un moyen pratique pour l'école d'encaisser mon chèque d'inscription à l'épreuve orale. Le jury avait validé ET apprécié mon travail.

Pourtant je n'étais pas vraiment confiante pour l'oral. J'avais la pression parce que tout le monde autour de moi semblait tenir pour acquis que je l'aurais. Moi je pensais aux 40 places et au nombre de candidats. Au nombre de personnes rencontrées sur la toile ou aux stagiaires de la ludothèque qui l'avaient raté plusieurs fois. A l'oral on ne peut pas tricher. On ne peut pas se cacher derrière une facilité d'écriture. Il faut s'être sérieusement préparé,  s'être introspecté, être capable de répondre à toute question sur ses motivations. On ne peut pas se présenter à l'oral en disant "j'avais pas grand choix pour trouver du travail, alors je me suis dit eje c'est pas mal". Je savais que pour réussir le concours il fallait que je sois là pour autre chose de plus profond, de plus sérieux... Je remercie grandement l'école de nous avoir demandé un énorme dossier de motivation écrit pour le jour de l'examen oral. Moi qui manque cruellement de méthodologie ça m'a vraiment aidée à me préparer.

Le jour J, j'étais comme pour l'écrit (mais pas malade cette fois!), j'étais presque euphorique. Je n'arrêtais pas de me dire que quelle que soit l'issue du concours c'était une sacrée chance (dans le sens d'opportunité) d'être là, que je devais savourer ce moment, cette occasion qui m'étais donnée de peut être changer le cours de ma vie! Je me rappelle la psychologue qui m'a reçue, et qui s'est illuminée quand je lui ai serré la main, en me disant que c'était la poignée de main la plus enthousiaste qu'elle ait reçue de la journée. J'ai défendu mon bout de gras. Ca aussi c'était stimulant. Avoir l'occasion de s'expliquer. Ne pas être jugé sans pouvoir se défendre. C'était un vrai échange, et tant la psy que l'enseignante qui m'ont reçue, aucune n'a cherché à me piéger. Elles voulaient juste s'assurer que je savais dans quel métier et dans quelle formation je m'engageais, que c'était bien ce que je voulais, que j'avais bien les compétences pour devenir un jour eje, que j'avais envisagé tous les aspects positifs et négatifs de la chose...

J'ai été admise à la 6e place. Je n'y croyais pas! Je n'y croyais pas et en même temps quelque chose au fond de moi a pris la chose sereinement. Pour la première fois de ma vie j'ai envisagé que je méritais ce que je recevais. Que ce n'était pas un coup de chance. Que ce n'était pas injuste d'avoir des facilités et d'obtenir quelque chose facilement là où les autres buchent comme des fous.
Cette fois j'avais moi aussi travaillé. Peut être pas autant que d'autres qui s'inscrivent dans des prépas ou se préparent pendant des semaines. Mais je m'étais préparée à ma façon, et sérieusement en tous cas. Je m'étais donné les moyens d'avoir ce concours et je l'avais eu. Peu importe que je sois première ou dernière sur les 40, ou même admise sur liste d'attente... l'important c'est que j'ai eu un projet, que je me sois donné les moyens de le réaliser...

L'aventure ne s'arrêtait pas là. C'était à la fois l'étape la plus difficile et la plus facile. Car le concours est un examen équitable. Défendre son projet auprès de pôle emploi l'est beaucoup moins.
Même si en théorie je savais avoir droit au financement de ma formation, il n'y avait aucune "loi" qui obligeait pôle emploi à accepter mon projet. Je me connais un peu maintenant. Je sais que j'ai du mal à demander, encore moins à exiger. Que je me sens amoindrie dans une relation hiérarchisée.
Ca n'a pas loupé.
La personne qui m'a reçu à pôle emploi m'a félicité pour le concours et m'a annoncé à regret que la commission allait probablement refuser ma demande car il ne me restait pas assez de droit d'indemnisation pour qu'on veuille me les prolonger 3 ans. Elle m'a dit que eje n'étais pas un métier en tension cette année malgré le nombre impressionnant d'annonces dans le serveur.
Je m'y étais attendue, mais pourtant j'étais anéantie. Anéantie mais aussi en colère. Sans doute parce que pour la première fois je me sentais méritante de ce que j'avais, mon envie de défendre mes droits ses révélée.
Je ne suis pas allée me cacher sous ma couette pour pleurnicher sur ma défaite. Je suis allée taper à toutes les portes, y compris à celle du Maire de ma ville.
J'ai été reçue par différents interlocuteurs qui n'étaient pas très optimistes mais ont fait leur boulot.
Au final, j'ai été reçue par une autre conseillère, qui m'a rempli toutes mes demandes comme si c'était la chose la plus naturelle qui soit, et qui devant mes interrogations m'a dit "mais non, pas besoin de commission, EJE est un métier en tension, quels que soient le nombre de jours qu'il vous reste de droits, vous bénéficierez de l'allocation de formation pour aller jusqu'au bout."

J'avais envisagé à la fin de m'autofinancer. De prendre un crédit pour vivre trois années. Je VOULAIS faire cette formation, parce que je VEUX être EJE. Je PEUX être une bonne professionnelle dans un métier dont les valeurs me correspondent et dont je possède les compétences. Je peux avoir une vie professionnelle qui ne soit pas due aux hasards de l'embauche mais déterminée par mon bagage et mes compétences.

 La rentrée, c'est le 3 septembre. J'ai hâte et peur à la fois. Le rythme va être effréné. Je vais devoir gérer ma vie de mère et ma vie d'étudiante, avec des horaires qui ne seront pas toujours facile puisqu'il y a de nombreux stages. Mais je peux y arriver, j'en ai les capacités, mais je suis aussi très bien entourée. Je sais que je suis beaucoup soutenue par mon entourage dans cette entreprise et ça aussi ça faisait partie des conditions indispensables à ce projet : savoir évaluer mes propres limites et savoir demander de l'aide pour palier à ce qui me fait défaut...

Voilà mes nouvelles aventures d'éducatruiss que je vais tenter de vous faire partager si j'arrive à ménager un poil de temps pour tenir mon bleug à jour! A très bientôt cher lecteur! j'ai encore deux livres à finir pour la rentrée!