31 août 2007

ayé je stresse!

Je tiens à m'excuser par avance cher lecteur si mes propos sont un peu décousus, tu comprends, c'est le stress, voilà!

Ben oui, c'est mardi la rentrée, mardi soit dans très exactement 4 jours et 11h30. Je pensais pas que je stresserait autant. Moi, la procrastineuse invétérée, j'ai déjà presque tout préparé pour le jour J, j'ai même coché au fur et à mesure sur la liste qui est rangée (OUI!) dans mon classeur à papiers, les choses qu'il fallait préparer. Pour tout te dire, j'ai même aimanté sur le frigo le menus des 15 premiers jours qui m'a été envoyé par la poste, ainsi que les lieux et heures de ramassage de bus pour le centre aéré! Jérémie a acheté la boite de mouchoirs ce soir, pendant que moi j'emmenais Cédric faire des photos d'identité à Match (au passage je me suis fait arnaquer d'1€ dans ce putain de photomaton qui rend pas la monaie, pourquoi c'est pas interdit par la loi les trucs qui rendent pas la monaie???). Il fait la gueule un peu sur la photo, mais sur les deux autres il faisait son sourire colgate, c'était pire!
J'ai depuis plusieurs mois les chaussons de gym noir dans le placard à chaussures, quelqu'un de bien avisé (qui déjà? je sais plus! Barbara peut être!) m'en avait donné une paire qui était trop grande pour lui donc je l'avais mise de côté, faudra que je pense à lui essayer d'ailleurs des fois que ça aille toujours pas!
J'ai glissé l'attestation d'assurance dans une enveloppe avec les photos, et la décharge pour la cantine dans une autre enveloppe.
BREF! Je suis ORGANISEE pour le GRAND JOUR!

Seulement voilà. Va falloir qu'on m'explique. POURQUOI y'a des choses qui disparraissent pile poil quand on en a besoin? Vous savez : ce genre de chose qu'on a préparées à l'avance, en se disant ça faut pas que je l'oublie, je vais le mettre là pour l'avoir au moment opportun. Et ensuite, vous le déplacez, en vous disant qu'ici ce sera plus sûr pour par le perdre. Après quoi, vous tombez par hazard sur un endroit idéal pour ranger cette chose, un endroit que vous ne pourrez pas oublier tellement c'est exactement sa place!

Et puis voilà que le moment opportun est arrivé, et forcément, y'a rien à faire pour vous rappeler OU C'EST QUE VOUS AVEZ RANGE CES PUTAIN D'ETIQUETTES A VETEMENTS QUE VOUS AVEZ PAYE LES YEUX DE LA TETE ET QU'IL VA VOUS FALLOIR DES PLOMBES A COLLER SUR CHAQUE VETEMENT DU LARDON!!!!
J'ai fouillé partout, tout retourné, rien! RIEN RIEN RIEN! Je suis sûre de les avoir vues juste avant de partir à Marseille en me disant qu'il faudrait pas que j'oublie de les coller en rentrant, et qu'il faudrait pas que j'oublie qu'elles se trouvaient LA! Mais c'est où, là? Je sais plus!

Donc voilà, le jour J c'est dans 4 jours, et j'aurais pas étiqueté les vêtements de Cédric et je vais me faire GRONDER PAR LA MAITRESSE dès le premier jour! OUIIIINNNNNN!

24 août 2007

C'est la fin de l'étéééé

Je me demande toujours comment un truc qui a pas commencé peut finir mais bon...

Bon alors pour commencer j'ai une réclammation à faire, chers lecteurs, parce que je me rends compte en regardant mes webstats sur motigo que vous êtes quand même pas mal à viendre me lire! J'ai vu des pointes à plus de 20 visiteurs différents par jours! c'est pas mal quand même!

Alors si c'est pas trop vous demander cher lecteur-sous-marineur ça serait bien gentil de v'nir te présenter que je sache un peu qui peut bien perdre son temps sur mon blog (c'est pour la recherche scientifique!), pis bon quoi c'est pô juste, 23 visiteurs la même journée et pas un seul comment, comment voulez vous que le monde entier sache que je suis une truie célèbre?
HEIN?
Alors! un peu de jugeotte merde!

Le pire c'est que y'a plein de bleds tout près de chez moi mais je vois pas du tout qui c'est!

Bon, on va fermer la parenthèse pleine de sous entendus lourdingues et passer à autre chose, hein!

Je disais donc que ce simulacre d'été se termine et c'est tant mieux parce que si l'été se transforme en automne, l'automne ressemblera peut être à un été? Dans ce cas plus tôt on y sera, et mieux ce sera!
J'ai retrouvé le train train du boulot et Cédric le train train de la nounou... en attendant le grand chamboulement de la rentrée!

Je vous raconte pas comment j'ai du mal à le réveiller le matin depuis qu'on est revenus de vacances, et que je grommelle, et que je me retourne de l'autre côté, et que je râle que la lumière de l'entrebaillement de la porte fait mal aux yeux...
Après quoi il râle pour pas s'habiller, puis râle parce que c'est l'heure de partir et qu'il a pas fini son ptit déj devant lequel il comate depuis 20 minutes, pour finir par râler parce qu'il voudrait aller à l'école au lieu d'aller chez la nounou...
bref, il râle tout le temps!
ça tombe bien moi aussi...

Figurez vous que depuis que je suis allée le chercher à Marseille, Cédric m'en fait voir de toutes les couleurs! Ca a commencé par le train... ah le tgv! cette merveilleuse invention qui nous permet de passer 3h30 d'enfer pour relier Marseille à Marne-la-Vallée-Chessy-le-pays-de-Mickey!
3h30 à entendre mon charmant chérubin me répéter les mêmes phrases en boucle, à se lever/s'asseoir, s'asseoir/se lever, faire tomber des objets pour aller les ramasser, donner des coups de pieds au mec assis en face, etc etc... je comprends maintenant pourquoi on ne peut pas ouvrir les fenêtres dans le TGV!
Bon comme d'hab j'exagère, il aurait pu être bien plus chiant que ça (sisi! d'ailleurs y'en avait des plus chiants, je les ai vus!), et j'avais qu'à pas oublier le chargeur de l'archos, ça m'apprendra!

Lundi donc journée farniente avant la reprise, je me dis qu'on va se la couler douce cédricou et moi, tranquile, peinards... ben que néni! d'une humeur massacrante le lardon!

Quand l'heure de la sieste a sonnée, me trouvant exténuée et reconnaissante d'avoir survécu jusque là, j'emmène mon loulou dans sa chambre en priant pour qu'il daigne dormir, mais curieusement il ne montre aucune résistance à se coucher dans son lit!
Victoire! me dis-je!
Je rejoint donc le mien, cale ma tête sur l'oreiller, ferme les yeux, commence bientôt à ronflouiller...
Et puis une mélodie familière s'insinue dans mon sommeil, comme une litanie, dont je finis par percevoir les mots "...réveillé moi, je fais plus dodo moi, cédric il est réveillé, maman elle fait dodo! on se réveille maman! c'est l'heure de se lever! moi je veux jouer au train moi, avec les rails maman je veux le train maman, le train, moi je fais plus dodo moi..." je réfreine la boule de rage qui est entrain de naître dans ma poitrine, et j'essaie de grimacer un sourire en ouvrant les yeux en me répétant que c'est quand même pas sa faute à se cher ange s'il n'a pas envie de dormir, on peut pas dormir sur commande non plus hein! c'est son dernier jour de vacances, il a envie de jouer...
Ledit circuit de train a été installé dans ma chambre pour avoir plus de place, j'invite donc Cédric à jouer "gentiement" et "tranquilement" pendant que je m'écroule illico-presto de nouveau sur mon oreiller.
Mais bien sûr Cédric ne tarde pas à employer toute son ingéniositer à faire faire des choses particulièrement bruyantes à son circuit, ce qui me coupe toute opportunité de pioncer.

Je me lève en grommelant, dans la vague intention de trouver à Cédric une occupation dans sa chambre à lui, pour que je puisse peut être éventuellement prendre une dizaine de minutes de sommeil bien mérité, mais en entrant dans la tannière de mon asticot, mon coeur s'arrête. (j'avais bien fermé les volets? Oui, je m'en souviens bien!) CEDRIIIIIC! Le petit monstre a grimpé sur la fenêtre pour l'ouvrir et ouvrir les volets, au risque de se fracasser sur le petit toit du premier!
(et cette odeur de brûlé, c'est quoi? Mais il fait grave chaud ici!!!) CEEEEEEEEEDRIIIIIIIIC!!!! Il a mis le chauffage à fond c'est pas possible je vais l'encastrer dans le mur! zen zen on se calme! Mais non je n'arrive pas à me calmer surtout pour cette histoire de fenêtre c'est trop dangereux!

S'ensuit une explication que j'essaie de maîtriser, mais Cédric me répond, me tiens tête, se moque de moi et ça finit en fessée...

Un peu plus tard, après qu'on se soit calmés, calinés, expliqués, Cédric déclare qu'il va faire caca tout seul. Je me méfie pas, je suis entrain d'étendre une machine (oui, parfaitement, j'étendais une machine! et celui qui me croit pas je l'emm....). Mais au bout d'un moment je commence à m'inquiéter, je vais voir dans les toilettes et là je trouve tous les murs, le sol, la porte ruisselants d'eau...
Par bonheur le lardon a fait sa petite commission dans le pot, il n'a donc pas sali l'eau de la cuvette avant de l'utiliser pour asperger les murs, mais ça n'empêche pas mon sang de ne faire qu'un tour et la fessée de tomber une seconde fois...

Deux jours se sont passés à ce régime, avec à la clé gifles, fessées, cris, privé de dessert, privé d'histoire, et un ton qui monte qui monte...
Je crois que je suis plus contrariée encore le mercredi quand je vois cédric se tenir impeccablement à table, je me dit ça y est t'as gagné t'es contente, maintenant il a peur de toi, bravo! quelle nulle!

Hé oui, je trouve que les fessés et les punitions sont tout sauf éducatives...

n'empêche que...

voilà!

Cela dit, Jeudi, comme on repartait sur une confrontation de ce genre avec cédric qui braillait en me fusillant du regard "j'en ai marre moi! je suis trop fâché!" et moi qui venait de brailler à peu près la même chose à son encontre jusqu'avant j'ai commencé par dire sur le ton de l'engueulade "bon ça suffit maintenant on se calme" puis j'ai ajouté "... tous les deux!" Cédric m'a dédié un sourire surpris et reconnaissant et on s'est sourit tous les deux et fait un gros calin!
Faut savoir s'arrêter quand même à un moment donné ;)

Prochainement je tenterai de faire un post en reprenant point par point ce que j'aurais pu faire d'autre pour dénouer la situation, ça devrait être un bon exercice pour ne pas faire n'importe quoi la prochaine fois...


pfff Jordi avait raison : durdur d'être maman!

21 août 2007

PU-BLI-CI-TE

Hé oui, une fois n'est pas coutûme, faisons une pause pub!

Je viens de mater un nouveau blog dont j'ai trouvé le lien dans un message sur magicmaman, et il est vraiment génial! Je vous le conseille à tous, chers lecteurs...
heu en même temps il est tellement chouette que je sais pas si je fais bien de mettre le lien sans quoi dans peu de temps ma petite foule de fans en délire va déserter ces pages pour aller grossir les siennes et j'vais me retrouver toute seule comme une pov tite truiss malheureuse...

comment ça ça changera pas grand chose?

vilains!

Bon, allez, le voilà ce lien! allez-y c'est de la crème de bleug!

http://www.in-ze-caddie.com/





en plus son image va super bien avec mon template :)

20 août 2007

Marseiiiiille! c'est encore finiiiii! lalalalalaaaaaa!

Mais non cher lecteur je ne vais pas encore t'infliger d'abracadabrant (tain c trop chelou à écrire ce mot!) récit au passé jesaispaquoi (c'est quoi en fait? passé simple? passé pas simple? passé ki-sla-pete?), juste un peu de ma mauvaise humeur vu que ça y est, le soleil de Marseille, le sourire de mes nièces, la gentillesse de ma soeur (tiens j'ai pas oublié de prendre ma pommade avec moi :D ) sont vraiment derrière moi!
Et j'vous raconte pas le temps qu'il fait ici, chais pas chez vous mais en ile de france c'est la cata!

Tiens d'ailleurs à ce propos je voulais signaler qu'il y a quelqu'un ici qui se connecte depuis un bled qui s'appelle "Plan-de-Cuques" et je trouve ça absolument inadmissible! Non mais de quoi j'ai l'air moi maintenant? "t'as beaucoup d'users sur ton blog? fais voir? ah ouais t'as vu t'as quelqu'un de Plan-de-Cuques qui viens te lire c'est cool!" alors 'ils vous plaît chers lecteurs ayez la décence de vous connecter sur des centrals avec des noms un peu plus... chais pas moi! plus "hype"!




maaaaaaaaaais reviens cher lecteur c'était pour rire!!!



Bon sinon voilà, cédric a été infernal dans le train, mais quelque chose de bien quoi! là il a retrouvé avec bonheur son circuit brio, j'espère que ça va l'occuper un moment parce que vu la sauce qui tombe dehors on va pas trop pouvoir se balader.

Oui, oui, j'ai conscience que ma note est un peu chiante là, mais bon c'est comme ça, celui qui est pas content il a qu'à allumer sa télé ou faire autre chose...


Sinon je pense que la ligue anti-JPD va reprendre de plus belle dès demain! J'ai déjà lancé l'offensive Jeudi en arrivant. D'ailleurs je t'ai même pas raconté, cher lecteur, que j'ai eu la soudaine et bonne? mauvaise? idée de demander à mon beau père de l'accompagner à Rungis Jeudi, ce qui signifie que je me suis levée à 2h30 du matin pour aller admirer des centaines de carcasses d'animaux dans une atmosphère à 3°c accompagnée d'un boucher (notre acheteur, Bruno) qui affirmait à chaque personne que l'on croisait que j'étais à la recherche d'un amant et que je les préférait endurants...
charmant comme promenade, quoi!
Mais bon je ne regrette pas du tout parce que c'est quand même un truc à faire une fois dans sa vie (ça y est c'est fait, ouf! je suis tranquile maintenant! :D )
J'ai bu tellement de cafés sur place que j'ai été malade toute la journée après. Mon BP m'a donné mon après midi pour me reposer mais j'étais tellement pleine à rabord de caféine que j'ai pas fermé l'oeil avant 23h00... au lieu de ça j'ai passé l'après midi à lire le dernier tome d'harry potter que jérémie m'a dégotté en français quelque part sur le net... j'ai honte de le dire c'est pas dans mes habitudes, moi qui suis un adepte de la bonne lecture, comme de la bonne bouffe, qui aime savourer les mots et le texte, je n'ai pourtant pas pu relever les yeux de cette traduction qui n'avait rien de littéraire! certains passages étaient à peine compréhensible et le récit était pour le moins cahotique et difficile à suivre...
mais bon c'est harry potter et maintenant je sais comment ça se termine, je vais donc pouvoir te réveller la fin cher lecteur!


nan ça va pas la tête!


Je pensais que ça pourrait être bien de réécrire cette traduction, ça m'aurait bien plu et ça aurai permis à d'autres d'avoir une lecture un peu plus agréable mais
1- la première traduction est déjà une interprétation du texte original, si je réinterprète cette traduction j'ai peur que ça s'éloigne trop de la réalité
2- ça a quand même quelque chose de sacré, un livre, surtout quand c'est le 7e et dernier tome d'une saga qui a passionné tant de gens, ça me ferai bizarre quand même, comme si je volais quelque chose...
3- l'un des gamins qui ont fait cet traduction a été arrêté alors bon, heu j'ai pas trop envie de me retrouver avec une amende aux fesses!

Cela dit je ne dénigre pas du tout le travail de cette équipe, j'étais bien contente de pouvoir enfin lire le 7e tome! j'attend maintenant avec impatience la sortie du livre en français pour l'acheter... pour moi ce genre de soit-disant piratage n'empêche en rien les ventes et rétablit une certaine justice, parce que c'est vraiment pas juste que les traductions ne sortent pas en même temps que la vo :P

bon voilà c'est tout pour aujourd'hui!

15 août 2007

Marseille, c'est fini! lalalalala...

haem. en fait j'y retourne samedi à marseille, mais juste pour un aller retour. Les vacances, elles, sont bel et bien finies!

j'ai retrouvé JPD, une vraie horreur, mais bon je vous raconterai ça après, je vais faire dans l'ordre cher lecteur, sinon tu vas rien comprendre et je vais me faire engueuler parce que non seulement je mets du temps à écrire une note, mais en plus c'est totalement décousu...


bien!


Donc samedi soir nous partâtes (oui, nous partâtes, et alors? ça te pose un problème?) en cheval de fer rejoindre l'aînée de ma fratrie, le mistral méditerrannéen, et les fientes de mouettes.

En gros on s'est caillé les miches dans le tgv (putain de clim!) et cédric a pas voullu dormir, bien sûr... la preuve en images :



Bon déjà on a eu de la chance, parce qu'en arrivant à la gare de Chessy, des messages alarmistes nous menaçaient de 4h de retard pour les tgv pour cause d'incendie, mais par miracle, notre train fut épargné et nous écopâmes seulement d'une petite demi-heure de retard, ce qui me permis juste d'aller au relais H acheter de quoi me sustenter (ça veut dire me goinfrer de m&m's pour ceux qui n'auraient pas compris) pendant le trajet.

Au passage je me tapais-la-tehon comme disent les jeunes en allant une fois de plus satisfaire les besoins croissants de ma cellulite au wagon-bar et réclammais au serveur à l'accent Belge une tartelette au citron pour monsieur (oui, il me fallait bien un alibi non?), sur quoi il me tendait deux minuscule gateaux ronds dans des emballages plastiques, et moi de m'écrier, indignée : "quoi? c'est ça vos tartelettes au citron?" et lui de m'expliquer patiemment que non, il s'agissait justes des petits gateaux accompagnant mon café.
Je suis juste passée pour la goinfre de service. Alors que c'est totalement faux! je suis juste prise en otage par mon estomac!

Bref, en dehors de ça je ne crois pas qu'il y ait rien de notable à ajouter sur le trajet. Nous arrivâmes à Marseille à 23h30 et nous prîmes (je maîtrise, hein! la classe!) un taxi, que dis-je! nous fûmes quasiement pris en otage par un mafioso corse tout maigre et tout tatoué qui nous vola de justesse à un gros chauffeur moustachu et ventru, et nous initia à une sorte de musique ragga-espagnole, conduisant à la manière Marseillaise (c'est à dire comme les parisiens, mais le code de la route en moins). Il nous lâcha à 50 mètres de notre destination, nous largua nos valises sur le trottoir en déclarant que la prise en charge des bagages nous coûterait 3€ à ajouter à la course qui en valait déjà 15...

Minuit n'avait pas encore sonné quand j'ouvris la porte, vérouillée comme un coffre-fort. Ma soeur étant encore en vacances, nous disposions de l'appartement jusqu'à son retour, quelques jours plus tard.

Le lendemain matin, j'allais avec Cédric à la grande et belle boulangerie d'en face acheter de quoi petit déjeuner, et restait en admiration totale devant un énorme saladier rempli d'une crème chantilly ferme et onctueuse. Je fis part de mon sentiment aux boulangères, qui ne daignèrent pas agiter une commissure, j'abandonnais donc l'idée de leur en acheter, chose que je regretterait tout le reste du séjour et peut être même de toute ma vie si d'ici dimanche (ils n'en servent que le dimanche) la boulangerie disparaissait soudaienement du 10e arrondissement de Marseille...
Je jetais mon dévollu sur de classiques croissants-pains au chocolat et ramenait mon butin à la maison.


Le reste de la journée passa sans encombres. Nous restâmes à nous reposer à la maison, prétextant que le dimanche, tout est fermé, même la mer...

Le lendemain par contre, j'emmenais Cédric à la plage, laissant Jérémie à sa grasse matinée. Petit loup fut ravi, se trempa un peu les pieds, recula devant les vagues, et préféra faire des pâtés sur la plage, ce qui me satisfaisait tout à fait puisque cela me permettait de rester vautrée sur ma serviette à me dorer la pilule sans avoir besoin de bouger un orteil.

L'après midi nous fîmes des courses pour remplir le frigo et les étagères du domicile, dédaignant le ED d'à-droite pour préfèrer l'intermarché d'à-gauche et nous remplîmes un caddie à notre façon, ce qui nous vaudrait plus tard l'admiration sans bornes de mes nièces, et l'incompréhension totale de ma soeur...


Mardi nous décidâmes de faire un peu de tourisme. Pas facile de se déguiser en touriste quand on a pas l'habitude, pour Jérémie surtout parce que moi je connais bien ce sport là!
Nous nous rendîmes donc au vieux port, apparamment le lieu le mieux choisi pour ce genre d'activité, et nous attablâmes à une sympathique petite pizzeria où Cédric se régala de spaguettis bolognaise et Jérémie d'une pizza tomate-mozzarella. Moi même me contentait frugalement d'une salade, et de la moitié des spagettis bolo de Cédric (ben quoi faut pas gâcher!)... (tous ces détails culinaires n'ont aucune importance pour la suite de ce récit.)


















Après cet agréable repas, nous voullumes explorer d'autres terres et prîmes le bateau pour l'île d'if. Arrivés à bord du fier vaisseau blanc et attendant qu'il largues les amarres, une voix navrée nous annonça que l'île d'If où se trouve le fameux château du même nom nous était inaccessibles pour cause de vent et vagues violentes.
Qu'à cela ne tienne, nous nous rendront sur l'île suivante, l'île du Frioul.



Cédricou était aux anges et riait tant est plus quand le bateau démarra. Moi j'étais déjà nerveuse en sentant combien le vent malmenait ma magnifique non-coiffure. Bizarre comme je suis devenue sensible à toutes ces choses depuis que je suis maman! Avant je n'aurais ressenti que de l'exitation!
Bref, rapidement nous prîmes le large et de grosses vagues nous firent tanguer de haut en bas, de droite à gauche, à vous soulever le coeur!
Cédric ne riait plus du tout, muet comme une carpe, il étreignait son père, se cachant le visage dans sa bedaine pleine de pizza.
Enfin, après 30 minutes de montagnes russes, nous arrivâmes à destination...


2 heures de ballades durant lesquelles Cédric fut étonnamment endurant nous menèrent d'un point à l'autre de l'île, nous permettant d'admirer de très jolies vues et de nous promener dans une espèce de fort bizarre.
Nous passâmes un très bon moment sur l'île du Frioul, balayée par un vent de plus en plus violent, qui finit néanmoins par se calmer un peu en fin d'après midi.
Il fallut courrir pour attraper le bateau de retour, mais tout se passa très bien!






















Le retour en transports fut assez pénible, pour tout le monde. Cédric, fatigué, nous poussait un peu à bout, et nous, fatigués aussi, n'étions plus patients du tout non plus.


Les jours suivants passèrent à la vitesse de l'éclair (et je commence à en avoir marre d'écrire aussi...), une fois ma soeur, mon beau frère, et les nièces arrivés, ce fut un tourbillons de cris et rires d'enfants, de sorties à la plage, de sel sur la peau, de sable dans les cheveux, de soleil et de bons moments.
Les enfants se sont éclatés! Avec quelques disputes parfois, mais dans l'ensemble, et comme toujours, mes nièces se sont montrées adorables, patientes et disponnibles pour leur petit cousin!



















Voilà c'est tout pour ce soir!

01 août 2007

Y FAIT BEAU Y FAIT CHAUD BIENTOT LES VACANCES

Et c'est la meeeeerdeuh!



Pffff j'ai tant de choses inintéressantes à te dire cher lecteur que je ne sais pas par quoi commencer! Non mais c'est vrai quoi... j'en reviens pas! Tout le monde me dit bon alors c'est quand ton prochain post sur ton blog? Mais sérieux ça t'intéresse vraiment ce que je raconte, cher lecteur?

Comme je ne suis pas seulementégocentrico-nombriliste je m'intéresse aussi aux blogs des autres et quand je lis avec quel talent d'autres écrivent, sur quels sujets passionnant ça disserte à tout va, sans parler de ces blogs qui regorgent de dessins, avec quelle facilité déconcertante tout ce petit monde ajoute ses perles à la toile, alors franchement j'ai vraiment envie de laisser ma place aux autres...

Ou alors ptet bien que je devrais me bouger le cul et apporter moi aussi quelques perles pasque franchement là c'est pas folichon...

A part remplir mes notes en retard, à la va-vite, pour raconter les derniers trucs que j'ai laissé en suspend, y'a rien de vraiment créatif ici alors que pourtant ça devrait l'être... Faudrait vraiment que je me bouge, et que je me bouge avec humilité, en arrêtant de me dire à chaque fois qu'il faut que ça soit parfait ou que ça ne soit pas, pasque sinon je ferai jamais rien!

breeeeef!

Sinon à part ça je suis en vacances dans deux jours, et je suis malade comme une truie! Un mal de gorge je vous dit pas c'est une horreur, j'en ai maaaarre!

Là dessus j'ai reçu un coup de fil fâché-fâché de ma banquière... elle voulait rompre à coup de "ça peut plus continuer comme ça" je vous jures une vraie scène de ménage!

Mais si elle croit que je vois pas clair dans son ptit jeu! Moi je sais qu'elle pourra jamais se passer de moi! héhé!

N'empêche que j'ai appelé môman vite fait pour créditer un peu le gouffre abyssal de mon découvert pasque bon quand même j'aime pas quand elle est fâchée-fâchée ma banquière... d'habitude elle est gentille et elle a pitié de moi, mais là elle avait pas pitié du tout du tout, j'avais dépassé les bornes de limites comme y disent dans la pub.



Mais tout ça n'est que broutilles, cher lecteur... dans la merdasse je suis, dans la merdasse je resterai, c'est comme ça qu'on deviens truie dans la vie! non mais!