06 décembre 2007

Hommage au lard!

Ce petit article couve dans ma tête depuis trois jours, mais je cherchais sans succès des traces de mon sujet, aujourd'hui disparru ailleurs que dans mon souvenir. J'en serai presque venue à croire qu'il n'avait jamais existé, et pourtant! Tous les meldois se souviendront de cette fresque, sans doute avec l'étonnement de ne l'avoir jamais plus regardée que ça, tellement elle avait fini par se fondre dans le paysage!

J'ai fini par trouver, dans un blog extrêmement riche et intéressant sur l'art urbain de la ville de Meaux (dingue! je pensais pas que quelqu'un se serait penché là dessus!), un article sur cette fresque, avec photos à l'appui, que je vous invite à le lire ici : http://meaux.over-blog.net/article-4149852.html



Ca me parraissait impensable, ça ne m'avait jamais effleuré, qu'on puisse ainsi détruire une oeuvre d'art sans plus de cérémonie, sans égards... il y en a peut être eu pour l'auteur, je ne peut pas croire qu'il n'ait pas été informé de sa destruction, mais pour nous, spectateur ébahis, simple passant, habitant routinier attaché à cette vision onirique qui accompagnait chaque jour nos déplacements!
Rien ne me préparais à cette vision d'horreur, il y a de ça trois jours, quand je partais au travail, presque arrivée à l'arrêt de bus (hé oui cher lecteur, je me met à prendre le bus, oui, moi! après 18 mois d'abstinence!), quand mon regard est tombé... sur un vide déchiqueté, là, au beau milieu du carrefour.

Je sais pas pour toi cher lecteur, mais je trouve de toutes façons toujours douloureux de contempler un immeuble en destruction. On dirait que l'âme de ses occupants est arrachée avec les murs, les bouts de tapisseries qui resent collées dans le vide, les pans à demi éboulés... je n'aime pas cette vision...

Et par delà cette image horrible, il y avait ce bout de mur, qui restait au sol, haut d'à peine 1 mètre je dirais, et qui laissait voir encore le reste de la fresque, la fresque surréaliste peinte par Christian Bousquet (je viens de l'apprendre!), et que j'ai toujours vue sur ce mur depuis que j'habite à Meaux.

Je suis restée tant de fois à la contempler, si riche, si pleine de détails, si déroutante aussi comme le sont souvent les oeuvres surréaliste. Pleine de clichés, d'icônes, et racontant avec sa poésie propre un peu de l'histoire de la ville, beaucoup de la vision du peintre, dans un mélange étudié, un rêve éveillé, qui m'a, depuis enfant, toujours évoqué un mélange de cauchemard et d'espoir. Cette petite lucarne en haut de l'oeuvre, d'où coule une lumière claire, est comme une invitation à laisser sortir ces morceaux d'imagination. Du moins c'est comme ça que je le voyais : une tête pleine d'images, et une petite issue, tout en haut, difficile d'accès mais existante, qui laissait l'espoir de les voir s'envoler au jour.

Le caractère vieillot de ces personnages symboliques, mélangés à la composition "moderne" du surréalisme (qui est tout aussi veillot aujourd'hui!), me laissait penser parfois que c'était peut être l'Histoire elle même, qui essayait de s'échaper par cette lucarne. Tous ces fantômes du passés enfermés dans leur histoire, derrière le socle du temps, derrière la mort elle même, et qui se retrouvaient là pour toujours, prisonniers, oubliés à jamais. Cette petite lucarne, c'était le souvenir, le seul espoir qui leur restait de vivre un peu.
Dans le même temps, la composition très théâtrale, et ces éléments de décors factices, donnent aussi l'idée de la vaste mascarade qu'est la vie, les personnages semblent être les acteurs d'une scène de théâtre où les temps se confondent et se mélangent. Ces souvenirs passés qui se retrouvent pêlle mêlle dans l'Histoire, sont ils condamnés à jamais à rejouer leur propre rôle dans le souvenir des gens?

J'essaie de reporter ici le propos des réflexions d'une petite fille, qui me sont toujours restées, que je n'ai jamais essayé de transformer, d'analyser, de rendre plus juste avec le temps et la maturité. Par la suite, cette fresque est restée comme une amie un peu effrayante, un clin d'oeil familier, ce genre de choses qui ne bougeront jamais, un vestige vivant du souvenir de l'enfant que j'étais. Ce sont mes souvenirs à moi qui s'en vont aussi avec elle.

Alors tu imagine mieux, cher lecteur compatissant devant mes propos décousu, mon effroi ce matin là, quand mon regard est tombé sur ce reste de mur, ce reste de peinture, j'en aurais pleuré! C'est une vision qui aurait dû être préparée, qui n'aurait pas dû rester là, blessure indécente à la vue de tout le monde!

J'ai pensé à mon blog tout de suite, dès que je l'ai vue. Je suis restée à danser d'un pied sur l'autre, partagée entre le besoin de me dépêcher pour ne pas rater mon bus et l'impossiblité de me détacher de cette vision, de la mort d'une histoire qui est aussi la mienne...
J'ai pensé au blog, je me suis dit il faut que je le raconte, il faut que ça vive encore, encore un peu...

Je ne savais pas le nom de cette fresque, je ne l'ai jamais su. Je sais maintenant qui en est l'auteur, et si je le rencontrais je lui demanderait s'il l'a laissée mourrir lui aussi sans cérémonie, ou s'il existe un lieu où l'on peut se receuillir encore sur son existence, comme dans les livres d'art où gisent les tableaux qu'on ne verra plus jamais exposés.

J'avais toujours admiré la hardiesse du peintre à laisser son oeuvre exposée aux quatres vents. Je me demandais si un produit enduisait la peinture pour l'empêcher de s'abîmer. J'espérais que oui, j'espérais que mes arrière petits enfants la verraient aussi. J'étais fière de voir que nul n'osait la souiller. Les quelques tags écrits ici et là n'ont jamais dénaturé l'oeuvre, c'est plutôt comme s'ils l'accompagnaient avec discrétion.

Personne n'a fait l'affront d'apposer des moustaches à la madonne, cette oeuvre a toujours été respectée, je gage qu'elle a été aimée.

Quand je passe le matin devant les vestiges du concessionnaire qui occupait ces murs, je scrute le visage des passants, j'y cherche un effroi commun, une douleur qui unirait tous les habitants de la ville devant cette disparition. Mais je ne croise que l'indifférence. J'ai du mal à comprendre.

Déjà d'écrire tout ça, je sens que je me libère et que je tourne la page. Je n'ai plus besoin de m'accorcher à ce sentiment de peine pour que ce souvenir vive encore. Il est là, bien à l'abri sur le blog, il n'a pas totalement disparru.

04 décembre 2007

Cécric superstar!

Hihi! Je sais pas pourquoi je l'ai fait mais je l'ai fait! J'ai inscrit Cédric à une sorte de casting-concours, pas de quoi fouetter un chat puisque le gagnant verra sa photo sur le site et la newsletter, mais j'avais envie de le faire alors voilà je l'ai fait!

Il se trouve qu'il y a beaucoup de concurrents, mais il se trouve aussi qu'il est déjà 20e grâce aux votes de tous mes amis de forum!!!

Donc je demande maintenant à mes amis lecteurs de blog (mes amiiiiiiiiis!) de me donner un ptit coup de pouce aussi pour faire gagner les 10 places qui le mettront dans le classement à mon lardon d'amour!

Pour cela il vous suffit de voter par le lien ci-dessous, ou bien de me donner votre adresse mail pour que je vous envoie l'invit' qui fera compter votre vote double!

c'est ici : http://www.tao-legrandevenement.com/index.php?ComeFrom=vote&Id=56508

D'avance merci cher lecteur, du fond du coeur!

29 novembre 2007

on continue

je suis productive en ce moment, je rattrape le temps perdu... ou alors je m'attrape à perdre du temps ;)
bé oui, il est 23h20 je pourrais aller me coucher, mais non, sans quoi je risquerait d'être reposée demain et de pas faire la larve au boulot! j'vous raconte pas en ce moment je suis sur les rotules, j'ai des couilles de brontosaure à la place des yeux (hé non l'expression n'est même pas de moi alors arrêtez les mauvaises langues!) du matin au soir, j'ai des bouttons plein la gueule (j'vous jures, je commence à m'inquiéter quand même j'ai l'impression d'avoir 13 ans c'est terrible!), et en plus je suis GROOOOOSSE!

Bien entendu je ne fais rien pour arranger tout ça, on sait jamais des fois que ça marche et que je n'ai plus de bonne raison de faire mon calimero ce serait trop bête!

Bon à part ça j'ai bien fait de ne pas te parler du fameux catacylsme cher lecteur, puisque c'en était pas un! hé non! enfin si sur le coup mais maintenant non! tu comprends pas hein? héhé! bon allez je te racontes!

C'était mardi. Ca pelait sévère, mais j'étais en forme, plutôt bien, plutôt gaie.
J'arrive au boulot après mes 3km à pieds matinaux, et je trouve Nati dans son bureau habillée de pied en cape, l'oeil brillant, le sac à l'épaule.
J'avais déjà compris, mais comme souvent j'ai fait semblant de pas comprendre...
On a beau dire que nier un problème ne l'efface pas, en réalité c'est souvent faux. Quand la personne ne face de vous refuse de voir et d'entendre ce que vous dites, vos dires perdent de leur réalité, au moins dans la mesure où ils ne sont pas réels pour la personne ne face. Comme on agit souvent en effet miroir, et qu'on se voit à travers l'autre, on finit par se convaincre qu'on avait tort...
ça vous est surement arrivé un paquet de fois non? d'un côté comme de l'autre! Jérémie est champion du monde pour ça, mais il n'est pas le seul...
Donc je fais mine que j'ai pas vu qu'elle allait partir, ce qui offrait deux aventages indéniables à la situation : éviter la gène pour Nati d'avoir été "découverte", ça c'est au cas où ça l'aurait génée. Mais en fait vu qu'elle était là depuis 7h30 du mat et qu'il était 9h elle m'avait probablement attendue pour partir, donc dans ce cas c'est le contraire, ça m'aura permis alors à moi de ne pas me faire manipuler (héhé) genre "oh ben t'arrive juste au moment où je pars, quelle coïncidence! L'autre avantage étant que ça donnait une occasion à Nati de pas partir.
Depuis 7h30 du matin elle se préparait à partir, elle "jouait" à partir, en caressait l'idée, mais elle n'était pas partie encore. C'est un peu comme un suicide... on reste au bord de la voie, mais on ose pas sauter, on se dit que si on se met dans le passage, avec de la chance, quelqu'un nous poussera...
Ben je l'ai pas poussée.
J'ai dit "t'as froid Nati?" Et vite vite j'ai tourné le dos pour pas qu'elle me réponde, je me suis affairée à faire du café. Retarder son départ de 10 minutes c'était 10 minutes de gagner pour la convaincre de rester.
Quand je me suis retournée, j'étais armée de mon café, elle ne pouvait plus m'échapper, alors j'ai pu dire franco : "tu partais."

Nati a répondu que oui dans un soupir tout en posant son sac au sol et en se laissant choir sur sa chaise... j'avais gagné la première manche...

Ensuite, on a parlé pendant 2 heures. Je n'ai pas chercher plus à la retenir. L'écouter, c'était déjà suffisant. Parfois, vider son sac ça évite de passer à l'acte. En l'occurence, c'était plutôt l'inverse, et c'est pas étonnant, connaissant Nati et sa propension impressionnante à l'autopersuasion.

Quand on attend son salaire pendant 6 semaines, et que par dessus le marché on vous annonce que votre charge de travail va être doublée sans compensation, entre autres réflexions et crasses, y'a de quoi vouloir claquer la porte.

Alors elle a claqué la porte. A 11h07. Me laissant choquée, pantoise, et que faire, que dire? Rien. Y'avait que ça à faire.

Et en même temps, j'étais sidérée parce que je savais intimement qu'elle partait pas vraiment. Qu'elle mimait ce qu'elle ne pouvait pas dire. Qu'elle agissait parce que parfois c'est le protocole qui veut ça.
Mais n'empêche j'étais minée, vidée. Ca faisait déjà des jours que ça couvait et que j'étais inquiète, je dormais très mal la nuit et tout et tout...

Mercredi matin, je suis arrivée au travail sur les genoux. Mais il y avait de la lumière aux carreaux du haut, je savais qu'elle était là. J'étais contente et en même temps un peu fâchée. C'est pas marrant de se faire souffler le chaud et le froid comme ça, enfin perso c'est quelque chose que je supporte mal.

Ensuite Nati à parlé avec le patron, beau papa, qui l'a rassurée sur ses intentions et l'a invitée à refaire ses contrats en y inscrivant la paie qu'elle désirait!

Purée pourquoi on me dit pas ça à moi! Je tremble à l'idée de lui demander une augmentation, et va falloir que je le fasse, ça urge. Mais bon moi je suis pas Nati, si demain je pars, personne ne sera là pour me retenir, encore moins pour négocier gentiment.

Enfin bref, tout est bien qui finit bien, je suis vraiment soulagée car je pense que la machine est relancée pour un certain temps.

. ~ o 0 O ° O 0 o~ .
Allez, une tite dernière pour te faire sourire, cher lecteur! Cédricou, ce matin, à l'école.
On arrive dans un couloir bondé malgré l'heure matinale, on se serait cru revenu à la rentrée des classes, et pour cause... la maîtresse est partie en stage pour 3 semaines et est remplacée par un nouveau maître.
Faisant la queue, j'aperçois le bonhomme et je dis à Cédric : "tu as vu? y'a ton nouveau maître!" et Cédric de répondre de sa petite voix stridente : "ah bon??? il est où mon thermomètre?"
j'ai piqué un fou rire, bien entendu, et bien entendu les autres mamans ont ignoré superbement cette jolie phrase... ah lala!
Sinon, Cédric a passé sa première nuit chez mamie Christiane et tata Catherine, pour la toute première fois. Ca s'est bien passé, même s'il était vanné d'avoir courru partout après les chiens! Il s'est informé auprès de papi en arrivant pour savoir si papi avait l'intention de ronfler cette nuit, comme ça les choses étaient claires tout de suite :D
Donc séjour sympa, mais quand même cédric me faisait la tête quand je suis allée y manger comme tous les mercredis midi, et a dit plusieurs fois qu'il voulait rentrer à la maison "tout de suite et pas tout à l'heure".
Les séjours chez mamie Ginette sont plus reposants je pense, plus sécurisants pour lui, et il a ses habitudes. Cédric adore l'action mais il se fatigue vite et ça le perturbe. Enfin je suis contente, Christiane passe rarement des moments seule à seule avec Cédric, alors c'est bien, ça noue un peu le lien, et Catherine était ravie!
Bon, 23h43, le temps de faire mon pipi et ma toilette il sera minuit... j'ai gagné!
Bonne nuit cher lecteur!

ben merde!

c'est ce que j'ai dit ce matin en apprenant le décès du talentueux Fred Chichin, guitariste des Rita Mitsouko...



Je ne connaissais ni bien l'homme ni même son nom, mais sa musique, oui! et l'univers de ce couple étonnant aussi!

Je ne me lasse jamais d'écouter leurs chansons... c'est bien triste, d'autant que 53 ans, c'est bien jeune pour mourir!

Il laisse derrière lui sa femme Catherine, leurs trois enfants, et une partie de l'histoire du rock français qui part avec lui.

J'espère qu'il reste encore assez d'intelligence, de verve et de culture dans ce pays pour que d'autres artistes aussi talentueux, vrais, et originaux prennent le relais, en dehors des circuits désormais fermés et contrôlés de l'industrie musicale qui formate tout pour mieux lier les langues...

27 novembre 2007

RE-BONS

bon ayé je cesse la grêve, mais c'est bien parce que tu m'a suppliée à genou cher lecteur, et non parce que j'en crevais d'envie hein, que ce soit bien clair entre nous!

Bon alors je commence par le plus agréable, et le plus important finalement, puisqu'à côté de mon lardon, le reste est accessoire, n'en déplaise à certains ;)

Alors je disais dans un précédent pavé que mon cédricou avait fait beaucoup de progrès!
C'est vrai!
Je pense que le déclic s'est fait lors de son week end avec ses cousins chez tata Barbara (oui, c'est grace à toi ma soeur!) pendant les vacances. Depuis, son vocabulaire a "explosé", il s'est énormément enrichi, il me sors de nouveaux mots tous les jours, bien dans leur contexte, et il commence à jouer aussi sur les mots, à trouver tout seul la signification de ceux qu'il ne connaît pas ou à trouver des contraires, à m'expliquer...
Sa compréhension a évolué de pair aussi, on arrive à un autre niveau de dialogue maintenant, et je dois dire que c'est bien agréable!
Décidément cédric ne cessera jamais de me surprendre! Il a toujours été comme ça depuis tout petit, calme, tranquile, il ingère les informations en faisant mine que ça ne l'intéresse pas, et puis un jour, quand on y croit plus vraiment, qu'on y pense pas, il donne le sentiment d'éclore comme une fleur!
Il s'intéresse beaucoup à l'écriture, à la signalisation. Il me décrit tous les panneaux, me donne son avis!
Je redouble du coup d'attention, chose que j'avais un peu relâché ces derniers temps, sur mes réactions face à ces élans de curiosité, je veux vraiment éviter de freiner son désir d'apprendre, ou de l'inhiber en lui donnant une image négative de cet apprentissage, chose qui peut facilement arriver si on se moque par exemple, ou qu'on dévalorise, même sans le vouloir, en disant par exemple "mais non mon gros béta, c'est pas ça!" quand il se trompe...
En général, quand il me propose son interprétation de ce qui l'entoure, et que c'est loin de la vérité, je lui dit "ah bon tu crois?" ou "c'est ton avis?"
On a eu un grand débat l'autre soir en allant chez le kiné, la lune était pleine dans le ciel, et Cédric me la désigne en me disant "t'as vu maman c'est le soleil!" il avait un petit sourire en coin qui m'a fait pensé qu'il savait que c'était faux, et je me doutais d'avance qu'il ne lâcherait pas facilement le morceau...
Effectivement, pendant un bon quart d'heure, ça a tourné sur un mode d'échange à base de "si c'est le soleil!" "moi je pense que c'est la lune!" "non! toi tu pense que c'est le soleil!" "non mon chéri c'est toi qui pense ça, moi je pense que c'est la lune! on a le droit de ne pas avoir le même avis, c'est pas grave!" "siiii c'est graaaave! toi tu dis que c'est le soleil et moi je dis que c'est le soleil!" "non toi tu dis que c'est le soleil et moi je dis que c'est la lune"... j'ai pas lâché le morceau, tout en restant aimable et stoïque (vous savez, comme je suis naturellement...! quoi? mais si!), et cédric a fini par se détendre, on est passé à autre chose sans que l'un ni l'autre n'ait à changer d'avis.
Le lendemain, il me montre la lune dans le ciel et me dit "c'est la lune ça maman, pas le soleil hein!" avec un petit air complice :)

Une autre aussi qui m'a fait rire ce matin, je dis à cédric : "ce soir tu vas chez mamie Christiane?" "oui, c'est vrai!... et chez tata Catherine... ça aussi c'est vrai!" sur un ton très sérieu, c'était très drôle!

Comme je suis dans un élan éducationnistateur (et j'invente des mots en prime, c'est génial! c'est mon bleug je fais c'que j'veux!), j'en profite pour remettre sur le tapis quelques principes d'écoute active, de message-je et de résolution de problèmes...
ça va pas durer t'inquiète pas cher lecteur, mais j'assume! je suis fière de mes petites victoires, mais je ne culpabilise pas outre mesure quand je me laisse déborder par mon naturel de maman-imparfaite, à vrai dire j'aime assez l'idée que Cédric voit en moi un être humain qui fait (beaucoup) d'erreurs (dans la mesure ou il s'agit d'erreurs sans conséquences dramatiques, même si tout est relatif...), et non pas un modèle inaccessible de mère-thérésa qui a toujours tout bon :)
oui, tout ça pour dire que si je me plante c'est fait exprès pour cacher que je suis une mère parfaite, histoire de pas donner des complexes à mon fils...
parfaitement!

Bref, revenons à nous moutons, une petite mise en pratique Lundi soir dans la salle d'attente de l'orthophoniste.
Cédric joue avec de gros légos qu'il emboite sur le toit d'une maison-légo.
Une petite puce toute mimi de deux ans environs le regarde fair d'un air intéressé.
Peu après, la puce rejoint cédric d'un air décidé, et calmement commence à défaire un à un les éléments de sa construction.
Effarement de cédric, qui fait quelques gestes pour la repousser, tout en veillant à ne pas être brûtal (j'ai admiré sa tentative tout à fait louable de self contrôle, qui m'a sans doute incitée à réfléchir ma réaction), puis s'est tourné vers moi d'un air désemparé. Je voyais le sentiment d'injustice sur son petit visage, alors qu'il disait à la loupiotte "non! t'as pas le droit de casse la maison de cédric! c'est à moi!"
Je mords mes lèvres pour retenir la phrase spontannée qui menace de m'échapper : "non cédric! les jouets sont à tout le monde ici, elle a le droit de casser ta maison", ces paroles me parraissent, à y réfléchir, un peu ridicule et surtout plus injuste encore pour mon lardon... après tout il a passé du temps à bâtir cette maison, et c'est pas parce que je veux montrer à l'autre maman que j'éduque-bien-mon-fils-en-lui-apprenant-à-partager-avec-sa-fifille que je dois faire n'importe quoi.
Ne trouvant pas de solution au problème de cédric, je lui retourne la question :

"C'est embêtant ça cédric, comment on fait?"

Le soulagement se mêlle à la réflexion sur le visage de mon bonhomme, qui s'éclaire tout à coup alors qu'il répond : "on demande gentiement!" et de se tourner sans attendre mon approbation, qui se manifeste plutôt par un sourire béat sur ma face, vers la petite puce pour lui dire "tu peux me laisser les légos s'il te plaît?"

Estomaquée la gamine, estomaquée la maman que je suis... la ptite puce est restée à côté de cédric mais n'a plus touché à ses légos.

Bon, 10 minutes plus tard elle a refait une tentative, s'enhardissant, cette fois ci la demande polie n'a pas abouti, et la môme a méthodiquement démonté un par un les légos. Indignation de Cédric! Je lui ai alors proposé d'aller chercher d'autres blocs dans la boite pour remplacer ceux qu'elle avait enlevés...

j'me sentait bien après ce dénoument si calme alors qu'une petite scène anodine de ce genre pouvait très bien dégénérer en drame internationnal...!

D'ailleurs la séance d'ortho a été toute aussi agréable, un lardon beaucoup plus à l'écoute que d'ordinaire, plus concentré aussi, pour une fois il a accepté de rester sur la chaise du patient au lieu de papillonner partout, en particulier derrière le bureau de l'orhto!
Elle m'a immédiatement dit que ses progrès de langage étaient flagrants (pourtant il n'avait pas encore dit grand chose) et qu'elle entendait nettement qu'il nasonnait beaucoup moins!
J'en étais ravie!
Du coup on ne la revois que fin janvier!

C'est tellement chouette tout ça que je n'ai pas envie de te parler ce soir du cataclysme qui m'est tombé sur la tête aujourd'hui, cher lecteur, je t'en parles peut être demain si ça évolue...

bonne nuit!

24 novembre 2007

EN GREVE


Toujours plus de visiteurs (cliquez sur la ptite icone de stats à droite) et toujours moins de commentaires...

ça va pas ça!!!



Je me met en grêve de bleug!



Et aussi faut dire j'ai la crève, chuis fatiguée je toussouille et je crachouille...



c'est pô zuuuuste!

21 novembre 2007

Truiss'n Bun, le retour du reviens!

Vivi! Ce week end j'ai revu ma bunny d'amuuur! ça faisait un bail!
Enfin d'abord Samedi on a fait l'anniv de Catherine, en petit comité mais sympatiquement! Moi je lui ai offert le calendrier du XV de France, hihi! de quoi se régaler toute l'année!

Cédric s'était mis sur son 31 avec le très bel ensemble offert par tata vio, que voici que voilou :

Il nous a offert aussi de beaux clichés de sa tête-fâchée, un vrai comédien mon fils! Du coup j'ai fait une tite anim gif pour servir d'avatar, la voici :

Explicite, non?
Ah ce ptit bonhomme! Il grandit! Il change! Mais je vous en parlerai, je continue...

Donc Samedi soir, direction Chessy où viens me chercher Elfriede la maman de Stéphanie, accompagnée de son petit fils Romain, une terreur, mais très attachant!
Je m'occupe des enfants pendant qu'Elfiede va chercher ma mie, la femme de ma vie, la marraine de mon fils, Minibunny, ma compagne d'épilation-dans-le-bain de toujours!

Nous passons une soirée sympa, Cédric a "loupé le train" de son premier sommeil pour cause de jouet indispensable à la survie du petit Romain, qui avait peut être envie lui aussi de bavasser avec un copain comme les grands, mais tout ce petit monde a fini par déclarer forfait vers 22h30 et nous avons pu papoter entre nanas toute la soirée. Bunny et moi avions du temps à rattraper et il était déjà 4h du mat quand on s'est enormies comme des larves dans le clic clac de cette fameuse chambre où nous avions jadis passé des heures à entretenir un Jérémie (pas le mien, le fils de l'ami d'Elfriede) ensommeillé sur les mille et une façon de satisfaire une fille... ah lala que de souvenirs! Le pauvre en est resté traumatisé à jamais!
Ca fait vraiment drôle et ça file un peu un coup de vieux de nous retrouver ici presque 10 ans plus tard, mais c'est chouette de voir qu'on a pas changé d'un iota, tout juste un peu plus mûres, et encore...

Dimanche matin 8h30 tout le monde debout, mais je me sens reposée, ce week end avec ma meilleure amie et ma première belle-maman me fait un bien fou!

Elfriede a jugé oppotun de profiter du moment pour nous faire trier la valise de jouets de Stéphanie, qu'elle gardait précieusement pour ses petits enfants...

Stéphanie a beau arguer qu'elle préfèrera acheter des jouets neufs à sa fille, si fille elle a, nous sommes obligées de capituler face à la conviction toute elfridienne de notre hôtesse...

Nous voilà donc dans le salon à trier, rhabiller et coiffer des poupées de toute sorte et de toute taille, en bavassant joyeusement. Elfriede veille au grain, et gare à moi si je ne met pas un peu d'amour dans le coiffage des barbies, il risque de m'en cuire!!!

La fée Bunny et sa baguette :


Après cette matinée productive, un copieux petit déj et la toilette pour tout le monde, nous allons déjeuner un couscous décilieux au restaurant, où les enfants se son montrés assez sages... quelques réflexions du petit Romain et une grosse crise de larme de Cédric parce que j'ai OSE allumer la lumière des toilettes à sa place, sans ça, ils ont été vraiment impecc!

Après manger, nous avons fait une grande ballade dans le parc du château de champs, ça caillait sa mère, je vous dis pas! Malheureusement je n'avais pas pris mon nappareil, c'est dommage il faisait très beau, et le parc est magnifique, mais bon, en même temps on se les gelait tellement qu'on avait l'air de pinguins sur la banquise...

Nous rentrons à la maison sous l'air de "un petit pouce qui danse" chanté en boucle par Cédric. Elfriede se met à la préparation de crèpes pour le goûter pendant que les enfants et les grandes dindes regardent la télé, réchauffés par l'atmosphère de Dimanche-après-midi à la maison...

Cédric est le premier à table, à dévorer joyeusement les crèpes qui ne sont par contre pas au goût de Romain, les doigts plein de nutella et de miel, sous le regard horrifié d'Elfriede, je profite de l'occasion pour lui rappeler que c'est mon truisseau...!

Bunny et Romain


Appelés par l'odeur des crèpes, Christophe et Edith nous rejoignent avec leur petit Thomas, et je soudoie Christophe pour me ramener à Meaux.
En conclusion, j'ai passé un très bon week end et j'ai passé 3 jours à écrire ce post, désolée pour la piètre qualité, y'a pu moyen de blogger tranquile au boulot, et à la maison n'en parlons pas!

16 novembre 2007

y'a d'l'a joie!

Péripéties et bonnes nouvelles, j'en ai long à raconter cher lecteur que j'ai un peu délaissé ces temps-ci...

Alors commençons par la semaine dernière qui n'était pas folichonne au départ, avec une belle gastro pour commencer... Heureusement Cédric était chez sa tata avec ses cousins pour les vacances, donc j'ai pu me soigner tranquilou.

Jeudi nous avions rendez-vous à la Salpétrière pour les résultats de catherine et jérémie et l'examen de cédric...

Catherine a eu la bonne idée (j'te r'tiens toi! à charge de revanche :D ) de prendre son rdv à 9h pour éviter de trop attendre, ce qui fait que le taxi est venu nous chercher à 7h du mat'...

1h30 de bouchons plus tard on était arrivés, on a pris un ptit café-croissant histoire de se donner du courage, pi direction la salle d'attente...

Jérémie plongé dans sa psp depuis le départ... Cédric plutôt sage... heureusement car le rdv de 9h s'est transformé en rendez-vous de 12h... ce qui nous a largement laissé le temps de contempler avec ébahissement l'acharnement que mettait la secrétaire à s'occuper le plus leeeeentement possible des gens :D

Bref, 12h20 la doctoresse super belle avec un accent sexy nous fait enfin entrer dans son cabinet. Ca fait 6 mois qu'on attend ce rdv et les résultats... et elle nous explique qu'elle n'a que les résultats de Catherine... yeah!

Mais bon au vu des résultats de Catherine, elle a pu déterminer que Jérémie avait 99% de chance de ne pas être atteint de cette mutation du gène du collagène 6 qui provoque le syndrôme d'Ullrich dont souffre ma belle soeur chérie.

Et si Jérémie n'est pas malade, Cédric non plus :)

Elle a longuement examiné cédric et le trouve "normal" elle a même pris des photos parce qu'en général ses patients sont malades donc elle n'a pas de photos d'enfant "normal" pour comparer...
Par contre elle m'a dit que Cédric avait une hypothonie du tronc, qui va des abdos au cou, et que c'était à surveiller... elle veut le revoir d'ici 2 ans.

Donc ça c'est la first et plus importante nouvelle depuis un moment, je suis vraiment soulagée, et en même temps j'aurais préféré un résultat catégorique mais bon le pronostic est quand même très très rassurant :)

Passons à l'autre grand moment, antérieur à celui-ci d'ailleurs...


LE WEEK END MORUESQUE A LESIGNY

Hé oui, notre bande de morues-avrilettes que je fréquente depuis 1 an 1/2 maintenant a décidé de faire une petite surprise à l'une d'entre nous qui fêtait son anniversaire...

On a donc organisé pendant des semaines en secret une rencontre chez notre morue en chef Mouickette, tout en faisant croire à Delphine, la copine dont c'était l'anniv, qu'elle allait chez une amie à Clermont Ferrand.

Elle a donc pris le train avec deux morues complices, pensant se rendre à Clermont, et elles l'ont baratiné tout le long malgré les tas d'indices qui lui ont mis le doute, c'était à mourrir de rire quand elles nous ont raconté.

De notre côté, on s'était pratiquement toutes retrouvées à la station RER, Claude Lise avait préparé une banderole avec écrit "bon anniversaire", c'était un moment très émouvant!


Suite à quoi nous nous sommes toutes rendues chez Mouickette où nous avons passé un week end de folie, on a mangé, bu, ri, dormi toutes ensembles dans des duvets, bref, le bonheur à l'état pur!

Ca faisait vraiment longtemps que j'avais pas rigolé comme ça, avec des fous-rires à en perdre haleine, à se tordre, c'était vraiment génial!

Ensuite, ben dur retour à la réalité cette semaine, entre les grêves, les ragnagnas et la mauvaise humeur ambiante!


BASTON AU BOULOT!

C'était hier, ça, Jeudi. Ca a mal commencé le matin, je me suis un peu embrouillée avec Nati, c'est la toute première fois! Bon j'étais en tort, j'avais du retard dans mon boulot, mais j'ai vu rouge quand elle a menacé de donner mon travail à faire à Céline, elle savait bien que ça me ferait sortir de mes gonds! Du coup en 1h j'ai rattrapé tout mon boulot en retard :D Pi après on s'est expliquées et je lui ai dit que c'était plus simple le prochain coup de me dire juste "t'es en retard fais gaffe" plutôt que des menaces déguisées comme ça...

On s'était à peine rabibochées que j'entends des cris au dehors! J'ouvre la porte pour regarder et je vois de l'agitation dans l'arrière boutique, je voyais que Bruno, notre acheteur, qui gesticule et s'égosille... mais bon on a l'habitude en même temps de voir Bruno gesticuler et s'égosiller, mais là le ton était plus fort que d'ordinaire, d'ordinaire il gueule mais c'est pour rigoler... J'entendais une autre voix moins forte et des insultes, je dis à Yves qui était à côté "ils vont se taper dessus!" et paf! Bruno a mis sont poing dans la figure au boucher!

quelle histoire!

Enfin bonc 'est leurs oignons hein, mais ça fait de l'animation!

Et je te garde cher lecteur une dernière bonne nouvelle pour la fin!

NOËL A LA NEIIIGE!

Ca fait des semaines qu'on en parle avec Babeth mais ça y est c'est officiel, on passe Noël ensemble à la neige! Une copine lui loue un appart au pied des pistes pour 150€ les 4 jours! ça le fait!
J'ai cru avoir une attaque hier soir quand j'ai voullu commander les billets de train, y'en avait pour 400e aller/retour pour nous trois ça fait mal! Mais du coup j'ai passé la soirée à chercher diverses solutions, et finalement j'ai acheté une "carte enfant" pour Cédric à 69€ ce qui me permet d'avoir des réducs sur mes billets et ceux de jérémie, et ce pendant 1 an. Du coup, prix de la carte comprise, ça nous fait du 315€ a/r pour trois, c'est plutôt raisonnable, et je pourrais en profiter pendant toute l'année :) chuis happy!!!

Comme elle chante, la ptite fille sur le cd de noël de Cédric "boule de neige et sapins blancs, Père noël comme tous les ans, boule de neige et sapin blanc, Père noël viens je t'attends!"

Bon ça va être ricrac pour les cadeaux mais je trouverai bien un moyen de gâter tout le monde, foie de truie!!!

21 octobre 2007

Je l'AI!!!!!

Ayé je l'ai reçu! Mon cadeau de noël, l'appareil photo de mes rêves! Mon aller simple pour la Ruine :D
Je vous présente mon nouveau (premier!) réflexe numérique, le Sony a-100 acheté en déstockage chez rue du commerce :)
Je suis super heureuse, cher lecteur! Me reste plus qu'à apprendre à m'en servir! héhé! En attendant je vend mon bridge olympus, si ça intéresse quelqu'un il est en vente sur ebay ici : http://cgi.ebay.fr/BRIDGE-Olympus-CAMEDIA-C-770-Ultra-Zoom_W0QQitemZ300163407322QQihZ020QQcategoryZ68133QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem

J'ai pu l'étrenner ce week end à la Foire d'Automne de Meaux (il s'en passe des trucs dans mon bled pourri!!). J'en ai fait des km à pied!

D'ailleurs ça a commencé Vendredi soir... au moment de se coucher, cédric me dit "moi je va à l'école demain!" je lui dit "ah non mon chéri, demain y'a pas d'école, c'est samedi, tu reste avec papa et maman c'est chouette non?" "non! moi demain je reste pas avec papa et maman, je va à l'école moi!"
Bon... je vais chercher son cahier de liaison pour regarder les dates des samedis où il y a école et effectivement il y a école le lendemain. Je dis à Cédric "c'est ok, tu ira à l'école demain..."

Donc Samedi matin je mets le réveil à sonner. Cédric dort à poings fermés, j'hésite, mais je le réveille quand même, je lui dit "tu veux dormir encore ou tu veux aller à l'école?" "je va à l'école moi!"

Donc on se prépare, on s'habille, on déjeune et c'est parti pour l'école... Seulement arrivés à l'école, ben c'est le désert... les instit sont là mais il n'y a aucun enfant!
La maîtresse de Cédric me dit ben oui c'est rare que les parents laissent les enfants le samedi! Vous pouvez le laisser si vous voulez mais il sera tout seul!
Alors je demande à Cédric s'il veut rester quand même et là il me dit "non, on rentre!" grrrr!

Du coup nous vla partis sur la foire d'automne histoire de pas être sortis pour rien... on se pêle les miches je vous raconte pas!!! ça caillait! Tellement que Cédric était tout étonné de voir de la fumée sortir de sa bouche!

J'appelle à la boucherie, parce que l'un de nos bouchers concourrait à l'occasion de la foire pour un truc régionnal des métiers de bouche chais pas quoi, pour savoir s'il a gagné, et donc à priori ils étaient que deux dans la catégorie boucherie, je dis que je vais passer dire bonjour avec Cédric. C'est assez loin à pied donc je dis à Cédric on y va directement. Seulement sur la route on croise le petit train affrêté exprès pour la foire, et bien sûr le lardon a envie d'y faire un tour...

huuuu qu'est ce qu'on s'est pelé, cher lecteur!!! Horrible! Tu nous vois comme deux pékins tous seuls dans le train (à cette heure ci tu parles tout le monde était au chaud chez soi entrain d'émerger) dans le froid glacial!

La preuve en images (ces photos sont prises avec mon nouveau nappareil si tu as bien suivi - j'espère que la compression blogger sera pas trop crade) :

Le train nous dépose ensuite place henri IV au coeur de la foire, bien loin de notre destination, et comme en chemin on est passé devant tous les stands "enfants" ben pas question d'aller à la boucherie sans faire un tour par là, le long des remparts mérovingiens où sont installés les animaux de la ferme, les balades à poney, et autre joyeusetés!

Alors on dit bonjour aux ânes, aux lapins, aux cochons d'indes et aux trente milions d'amis...


















































Après quoi, passage obligé au stand des ballades à poney... Cédric n'est pas peu fier, comme d'hab! et moi aussi :)

















Après ces quelques péripéties on est passé devant la chambre de commerce et d'industrie où se déroulait le concours des métiers de bouches machin truc, donc j'ai dit allez on va aller voir! Mais peine perdue c'était noir de monde et on ne pouvait regarder que de loin. On a donc fait demi tour et on a traversé toute la foire puis la moitié de la ville pour aller à la boucherie...

Un petit coucou, un petit café, un jus de fruit pour le lardon qui est resté ébahi devant Bruno coupant de la viande avec une espèce de machette (ça doit avoir un autre nom chez les bouchers mais bref)...

Ensuite, ben on a repris notre route dans l'autre sens. On est arrivés à la maison vers 13h, on a donc crapahuté 4 bonnes heures, je te raconte pas comme j'étais crevée!!!

Entre temps, j'ai appelé Nati pour lui dire que "notre" boucher était forcément classé 1er ou 2e et pour lui proposer de venir à la remise des prix à 16h vu qu'elle est pas très loin non plus... elle me dit ok, viens me rejoindre à l'agence à 15h30 (elle tiens une agence immobilière en plus de bosser à la boucherie).
Me vla donc repartie à 15h rejoindre Nati, à peine remise de ma matinée... On rejoint la chambre de commerce et d'industrie où on peut enfin accéder aux oeuvres des uns et des autres, c'est vrai que c'était impressionnant! On a pu constater que notre "meilleur ouvrier de France" était arrivé premier, preuve en images :


Sympa hein?

Après quoi ben on essaie de joindre le meilleur ouvrier de France en question, Bruno nous dit qu'il est en route, mais qu'il sera en retard... Avec Nati on se dit que s'il arrive pas à temps on ira chercher son lot... Mais je vous dit pas le gratin là dedans, sont tous bien sapé et tout, et moi je suis fringuée je vous dit pas, une vraie serpillère, mes cheveux sont ni lavés ni coiffés, même pas attachés bref je ressemble à rien...
Bien sûr ça a été le premier à être appelé et il était pas arrivés, donc Nati me pousse devant pour monter sur la scène, et là le gars qui présentait dit "Comme Monsieur 'untel' est pris dans les embouteillages c'est sa femme qui viens chercher son gain, et là gros coup de profecteur sur MOI, cramoisie et prise d'un fou-rire incontrôlable!!! Nati arrive derrière à ma rescousse et apprend au type que je ne suis pas du tout sa femme mais sa collègue, le gars rectifie donc et du coup c'est toute la salle qui se marrait... bref! Grand moment de solitude!
Si encore on avait pu se garder le lot qui, entre autres, comprenait un week end en relais et château! Même po!!!

Dimanche, anniversaire de belle-maman, on s'est éclatés comme des ptit fous!

Non on a passé un bon moment, tout le monde était de bonne humeur (sisi!) mais j'étais crevée! J'ai même fait un ptit siestou dans le canapé :)

Cédric a joué avec sa peluche préférée, j'ai nommé Alex le chien :


Voilà donc un week end bien occupé! Et un post bien long à écrire!!! (blogger c'est quand que tu fais en sorte que la rédaction des textes avec images soit plus simple? hein???)

17 octobre 2007

Grande Déclaration d'Amour Truitesque et Universelle

Voilà, je voulais faire une GDATU (cf le titre que j'ai la flemme de réécrire), parce que je suis un peu nostalgique en ce moment et que je me penche un peu sur mon passé et sur tous les gens qui m'ont apporté quelque chose...
et force est de constater deux choses :

1- Il y en a eu pas mal!
2- J'ai vraiment tendance à l'oublier!

Alors à tous ceux là, qui se reconnaîtront (hahaaaaa! fastoooche hein!) je voulais dire merci!

voilà :)


Sinon dans la même veine, j'ai passé la soirée d'hier à relire des discuss de forum (oui, je sais j'ai vraiment rien d'autre à fouttre) de quand j'étais enceinte, et ça m'a fait tout drôle...!
D'abord parce que j'ai vachement changé depuis, même dans ma façon de m'exprimer et d'apréhender les autres, et pas forcément en bien (hé oui je trouves :( ), ensuite bien sûr, de revivre toute cette période tellement... dense! de ma vie! ouah! j'avais pas mal oublié quand même!

En fait j'avais surtout oublié à quel point j'avais traversé tout ça avec un optimisme et un dynamisme proches de l'inconscience!!!
Avec le recul je me dit que je devais être complètement shootée aux hormones de grossesse c'est pas possible! On me dirait demain qu'il faut que je repasse par là mais je pourrais pas, quoi!

Nonobstant (oui, nonobstant!) le départ déjà glauque de l'aventure, avec un futur-papa qui veut pi qui veut plus pi qui veut pi qui sait pas pi qui regrette pi, pi, pi..., nonobstant (oui, encore! et va y'en avoir encore au moins un autre!) l'annonce des malformations de Cédric qui m'ont proprement fracassée, les faux-diagnostiques, les trop-diagnostiques, les choix et non-choix de vie et de mort, Noël passé avec un ventre si plein et si vide, le redémarrage, le rapprochement entre Jérémie et moi, puis tout à coup l'éloignement abyssal, nonbstant (je vous avait dit qu'il y en aurait un autre!) nos soucis financiers, et quand je dis soucis, je suis gentille, avec l'apothéose au dernier trimestre de grossesse passé tout bonnement sans ressources financières aucunes! Nonobstant (allez, un ptit dernier!) l'angoisse de voir Jérémie au chômage et totalement abassourdi par l'idée d'être papa, qui plus est d'un enfant qui part avec des difficultés physiques, totalement déprimé par son statut de chômeur, qui dort toute la journée et veille toute la nuit, nonobstant (ah tiens y'en avais encore un, mais comment je vais le conclure ce paragraphe???) l'aspect physiologique de la grossesse avec les "petits maux" du début (nausées, fatigues, cauchemards, toussa-toussa), à en être incapable d'envisager l'idée d'entrer dans la cuisine, à me trouver mal dans les supermarchés, à en tomber endormie n'importe où n'importe quand sans prévenir, à enchaîner les rêves complètement horribles à la suite toutes les nuits, une accalmie au 2e trimestre laaaaaargement compensée par mon état psychologique suite à l'annonce des soucis du bébé, et l'apothéose au 3e trimestre avec un ventre énooooooooooorme, si énorme que ma peau a craqué de partout, craqué vraiment, à tel point que j'avais une carte routière à la place du bide! A tel point que les gens avaient tous au mieux un air navré en me croisant dans la rue, au pire des accès de panique véritables, sans parler (on va éviter nonobstant, hein?) de la rétension d'eau, du visage bouffi, limite éléphant-woman, les seins qui se transforment en montgolfières petit à petit et qui se mettent à suinter à tout bout de champ, et bien entendu sans oublier les DOULEURS qui vont avec tout ça : les reins en compote, la voir les sciatiques, les crampes en veux-tu en-voilà, et bien sûr le plus chouette : les douleurs ligamentaires à hurler dès qu'on bouge un orteil, pasque ça piiiiiiiince là juste dans l'aine de chaque côté, avec l'espèce de barre super douloureuse dans le pubis, comme si t'avais un os qu'avait poussé là tout à coup et qu'aurait pas dû s'y trouver... pi les pipis la nuit, ah! les pipis la nuit! TOUS LES 1/4 D'HEURES vers la fin! Sachant que passer de la position couchée sur le dos à la position couchée sur le dos mais un ptit chouïa sur le côté c'était déjà presque mission impossible, alors parler de s'asseoir voir même de se lever!!!!
Nonobstant encore et toujours, les semaines, les MOIS passée allongée à pas avoir le droit de bouger pour pas que bébé sorte trop tôt (ou que mon ventre explose???), tout juste pour aller aux chiotes et encore!
Et nonobstant, mais alors vraiment nonobstant pour le coup, l'accouchement en lui même, qui est une joyeuseté bien connue de tous, même des mecs aujourd'hui! Avec ses 15-20h de travaille règlementaire, ces tripotages aussi intempestifs et douloureux par l'hôpital au grand complet, la douleur jamais soulagée bien sûr par la péridurale qui est juste là pour te donner un autre motif d'avoir peur que l'accouchement lui même, pour finir par la boucherie finale dont je tairais les détails, ça vaut, mieux, y'a ptet des futures "parturientes" (oui, c'est comme ça qu'on dit pour les futures mamans qui n'ont encore jamais enfanté) qui lisent ce blog (Bunny, arrête de lire!)

Et bien nonobstant tout ça mes messages sur le forum transpirent tous une énorme joie de vivre, un optimisme mais ça je l'ai déjà dit, avec de la force et tout le tralala, et puis l'AIDE de Jérémie qui a été si précieuse pendant toute la fin de grossesse, cette période où j'ai dû rester coucher, où il a été aux petits soins pour moi, m'a préparé tous mes repas, me les a apportés au lit, m'a fait le ménage, m'a bichonnée, m'a gentiement grondé chaque fois que je faisais mine ne serai-ce que de m'asseoir, pire encore de me lever pour aller pisser, et même ENSUITE, après l'accouchement, de retour à la maison, complètement déconfite, en plein baby blues, FLIPPEE mais vous imaginez même pas comment! Il était là pour me dire reste au lit je m'occupe du bib, et moi je traspirait tellement l'angoisse qu'au début je pouvais même pas le laisser faire c'était pas possible!!!
Avec quel amour je parlais de Jérémie sur le forum, de tout ce qu'il faisait pour moi! Avec quel amour je relativisais aussi tous les trucs vraiment pas sympa qui pouvaient arriver entre nous aussi...
Ben ça m'a fait du bien de revivre tout ça, de me rappeler qu'on a une vraie histoire avec des vraies belles choses et que tout ça je l'avais complètement occulté...

Et bien sûr relire ce forum m'a permis de me rappeler combien mes copines internautes, à l'époque presque encore que des "connaissances" ont été sympa avec moi, voir vraiment indispensables, se sont inquiétées chaque fois que je ne postait pas, chaque fois que j'avais une baisse de moral, m'ont permis de m'épancher chaque fois que j'en ai eu besoin, écoutant mes angoisses, mes peurs, mes jérémiades, mes hurlements de mots parce que Cédric avait, HORREUR, laissé 5ml de lait dans son bib, ou avait crachouillé un peu!
Et ben ça parraît con à dire, mais sans ça je sais pas comment j'aurais fait pour tenir le coup, je sais pas, je sais vraiment pas!



ALORS CHAPEAU LES FILLES ET MERCI!
ET CHAPEAU MON "TROLL" MON CHERI MON AMOUR POUR TOUT CE QUE TU AS FAIT!

Voilà vous pouvez ranger vos mouchoirs parce que j'en ai marre d'écrire et je suis fatiguée...

J'aurais d'autres CHAPEAU à envoyer à d'autres personnes qui m'ont été précieuses à ces moments là, nottament ma soeur Violaine à qui j'ai téléphonné à n'importe quelle heure du jour et de la nuit lors de mes séjours hospitaliers où je faisait crises d'angoisses sur crises d'angoisses et qui a toujours répondu pour me laisser délirer mes peurs au téléphonne...
Et bien sûr à ma soeur BABETH qui a su comprendre ma détresse en un seul regard quand elle est venue me voir à la mater, à qui je n'ai rien eu besoin de dire et qui a été absolument géniale et compréhensive avec moi, me guidant pas à pas, comme un nouveau né presque, sur le coup, sur le chemin de la pente-à-remonter, pour me donner un à un les automatismes de maman qui m'effrayaient tant, pour me réapprendre à regarder autre chose que la pendule et les graduations des bib, pour m'aider à faire diminuer petit à petit l'énorme boule d'angoisse qui me rongeait littéralement de l'intérieur.
Et y'en aurait encore plein d'autre CHAPEAU, plein! (A Belle-Maman et Belle-soeurette aussi, purée, combien de fières chandelles je vous dois à vous aussi, en écoute, en compréhension, en frigos remplis et accessoires achetés aussi!!!!). Je me plains souvent en ressassant cette période et j'oublie à quel point j'ai eu de la chance, une chance inouïe, d'être si bien entourée! C'est ça qui a fait toute la différence, c'est ça qui a fait qu'aujourd'hui on me dit que je me suis bien démerdée, c'est grâce à tout ce petit monde là, vraiment!

Bon ce coup ci vous pouvez vraiment ranger vos mouchoirs!!!! BONNE NUIT!

PS - EDIT : Je SAIS que je n'ai pas cité tout le monde, que beaucoup d'autres encore ont été là et méritent mes remerciement! Je sais qu'ils se reconnaîtront et savent que je n'en pense pas moins... merci du fond du coeur encore.

10 octobre 2007

Cédric au poney!

Oh lala je manque à tous mes devoirs cher lecteur j'ai complètement oublié de te raconter notre escapade équestre avec Cédric!

J'ai donc inscrit Cédric au poney club, après maintes hésitations pasque c'est à l'autre bout de la ville, et comme tu le sais je n'ai plus de vélo donc exit la traversée sympathique du parc du pâtis à vélo pour rejoindre le club hippique à bicycleeetteuh.

Donc finalement nous optons pour le bus, Cédric équipé de son jogging-trop-court-de-l'an-dernier et des ses -super-bottes-spiederman, et moi de mon carnet de tickets "T".

20 Minutes plus tard nous descendons au fin fond de la "Pierre Collinet" : on dit "la" Pierre Collinet" ou " la Pierre Co" malgré que Pierre Collinet soit le nom d'un résistant (s'il s'agit bien du même, je sais même pas en fait, personne dans la cité ni dans la ville ne le sait, je crois!). Quand j'étais petite je croyais qu'on écrivait "la Pierre Collinée" et je trouvait ce nom très poétique... On avait dans le quartier des sortes de sculptures-monuments en forme de gros blocs de pierre plus ou moins rectangluaires, massifs, énormes, striés de longues lignes creusées comme de petites galeries, parallèles. Je pensais que c'était ça, une pierre collinée...
Enfin bref! Je serai capable de parler de ces deux quartiers "Pierre Collinet" et "Beauval" pendant des heures : mon enfance et mes racines sont là bas.

Nous voilà donc au fond de la Pierre-co, là où la cité laisse la place à la campagne en friche, où même le parc du pâtis qui la jouxte ne s'étend pas. Une multitude de lacs nés de l'ancienne carrière de sable, de marécages, de voitures et de caravannes brûlées, d'ordures en tous genres, d'insectes bizarres, de zones en friche, et de quelques jardins tenus par des gitans. le club hippique se tiens à l'orée de cette zone, frileusement collé au canal de l'ourcq qui le sépare du quartier de Beauval, de quelques terrains de foot et d'un club de bouliste, activité préférée des vieux français des quartiers.

Cédric devant l'une des 5 barres de 15 étages (on ne voit que la moitié de la largeur), en sus des 2 tours de 23 étages si je ne me trompe pas abritant les 6000 habitants du quartier.

Nous longeons le petit chemin tracé dans la pelouse qui longe la dernière route de Collinet d'un côté, et les terrains de sport de l'autre pour rejoindre le canal de l'Ourcq. Au bout, un drôle de parcours canin vaguement aménagé, et beaucoup délabré, finit de pourrir dans la végétation qui redeviens peu à peu sauvage.

Nous longeons maintenant le canal de l'ourcq sur une petite centaine de mètres.

Enfin, nous voilà arrivés à l'entrée du Centre équestre, qui a tout récemment été enceint d'une vaste et impressionnante cloture. Ce grillage me serre un peu le coeur, éloignant un peu plus le lieu de mes souvenirs d'enfance et d'adolescence, de mes escapades secrètes dans les sentiers équestres infestés de guèpes paresseuses, des heures passées nichée dans la verdure à observer les cavalier évoluer dans la carrière. Aujourd'hui, les enfants de la cité doivent montrer patte blanche pour entrer.
Juste derrière la grille, un petit enclos électrifé a été aménagé. Cédric a bien compris le panneaux interdisant de toucher.

On se balade un peu, on est en avance, on dit bonjour aux chevaux, aux poneys. Dans l'écurie, nous rencontrons un chat endormi dans un caisson de paille, qui se laisse caresser en ronronnant.

Après quoi, c'est l'heure! D'autres parents attendent dans la "Grande Cour" où sont logés les chevaux, devant l'entrée du Petit Manège. Je suis la première avec Cédric à passer ma tête dans l'ouverture de la porte pour regarder la "reprise" pécédente descendre de poney.
Une maman me bouscule, pousse sa fille en avant, toute de rose vêtue, portant sa propre bombe et ses bottes d'équitation, lui disant "dépêche toi, comme ça tu pouras prendre celui que tu veux." Elle me jete un regard torve tandis que je m'avance à mon tour, Cédric à la main, lui demandant quel poney il choisit.
Cédric jette son dévollu sur un dénommé "Tymba", sympathique poney blanc. Ils font connaissance.
Après quoi, la monitrice viens se présenter et faire connaissance avec Cédric, ce que je trouve très sympathique... j'ai connu, et connait encore ce club hippique où personne ne vous disais bonjour si vous n'étiez pas propriétaire d'un cheval, actionnaire du club et de ses concours, ou exerciez une quelconque influense économico-politique. Mais la monitrice est une jeune cavalière que j'ai cotoyé longtemps ici sans jamais vraiment la connaître, mais qui reste encore humaine et passionnée par ce qu'elle fait. Elle montre à Cédric où sont les brosses, lui explique comment s'en servir et même comment curer les sabots. J'apprécie qu'elle prenne le temps de lui montrer, malgré que le poney ait été monté juste avant, je suis aux anges...

Ensuite, elle lui montre comment mettre la selle, lui nomme les différentes parties, sangles, Cédric écoute avec intérêt.

Puis, loulou choisit une bombe, et je le met en selle... Il est fier comme un pape!!!


Après quoi, l'aventure commence! Je n'ai pas de photos car je devais guider le poney de Cédric, les enfants ne montent de manière autonome qu'à partir de 4 ans. Il faut très beau, ce qui nous permet de partir en ballade à l'extérieur. Cédric est fier, il ne pipe pas un mot, il profite! Il applique les conseils donnés par la monitrice très scrupuleusement : se pencher en arrière dans les descentes, et en avant dans les montées. La monitrice lui fait prendre la tête du cortège qui se déroule dans les sentiers sablonneux qui jouxtent le club.

Au bout d'une bonne demi heure de marche, j'en ai plein de baskets, mais je suis si heureuse pour mon loulou! On fait une halte pour laisser un peu brouter les poneys qui crèvent d'envie de goutter l'herbe verte.
Quand nous repartons, je vois du coin de l'oeil la maman qui m'a bousculée tout à l'heure faire presser le pas à son poney pour prendre la tête de file, à priori elle trouve très important que sa fifille soit en tête... je trouve ça pitoyable, mais je me prends au jeu, piquée au vif dans mon orgeuil de mère-(de). Je presse mine-que-rien Tymba d'accélérer un peu. C'est un gentil poney, il obtempère sans faire d'histoire et Cédric garde sa place de "meneur", non mais!

Arrivés au manège, j'en peux plus! Ffffiou! Mais la monitrice demande aux petits s'ils veulent trotter un peu. Un "ouiiii!" général retentis, et me vla, soufflante et suante, à courrir à côté de tymba, un Cédric hilare derrière moi, qui ne peut plus s'arrêter de rigoler. Ca vaut bien quelques efforts, les pieds dans la sciure, je prie pour qu'aucun papa ne filme la scène et ne fige pour l'éternité mon derrière titubant à côté du poney.

Bien entendu, les enfants réclamment bientôt un deuxième tour! Ben oui! Faut c'qui faut! On en a pour notre argent...!

Après quoi, la monitrice explique aux enfants comment "faire le tobogan" pour descendre de poney. Cédric s'emploie à utiliser TOUTES les brosses de la boite pour son poney, ce qui fait rire tout le monde. Tymba a le poil brillant et lustré quand nous quittons le manège après l'avoir gavé de bouts de carottes et de sucres en récompense... et moi j'ai pas le droit à un susucre pour mes efforts?

Voilà cher lecteur, c'était un super moment passé avec mon fils. Je regrette que Jérémie ne se soit pas joint à nous, ce sont des expériences qui nous restent gravées pour toujours dans la mémoire...

Adieu mon jojo

Un post en mémoire de Jordan le chien, plus communément appelé gros jojo ou bibi phoque...

14 ans de douceur et de gentillesse, un amour de chien... un cancer du poumon l'a emporté Vendredi 5 Octobre!
Sois heureux au paradis des chiens mon jojo! Passe le bonjour à ma petite Canelle...


09 octobre 2007

YEAH!

Bonnes nouvelles et péripéties, c'est la vie!

Ca fait un ptit moment cher lecteur, je m'excuse! Il s'est passé plein de choses ces derniers temps, prépare toi au pavé en bonne et dûe forme!

Alors donc, puisqu'on en était à JPD vs NATI avec moua au milieu, il y a eu des rebondissements dans l'histoire! c'est mieux que les feux de l'amour!

Donc on avait en protagonistes le gros JPD avec son ventre bedonnant, sa verve acerbe dénuée de toute finesse, et Nati la comptable au bord du pétage de plomb...

Une nouvelle semaine commence avec JPD toujours au poste, malgré les promesses de tout le monde, il ne se décide pas à bouger son gros derche pour partir à Colbert.

Nati choppe le patron et lui dit qu'elle veut démissionner d'un de ses deux contrats. Pris au dépourvu, mon beau père lui dit bon ok c'est comme tu veux...
J'étais un peu verte, et aussi un peu blanche et aussi un peu rouge, et un peu par toutes les couleurs, parce que la machine était lancée pour que Nati s'en aille...
Fort heureusement il est revenue la queue entre les jambes une heure plus tard, l'oeil hagard...

"Nati tu veux plus t'occuper de la compta?"
"Bien sur que si, je veux juste diminuer mes heures pour être moins en contact avec le DRH (c'est ainsi qu'on nomme le JPD bien qu'il ne soit ni DRH ni rien du tout...)"
"Ah mais tu es allergique à ce point?"
"Ben oui, c'est ce que je me tue à vous dire depuis des mois!"
"Bon ben si c'est que ça pourquoi tu n'irais pas à Colbert?"
"Ben ça fait 10 fois que je vous le demande et que vous ne voulez pas!"
"Si tu vas à Colbert tu continuera la compta?"
"Je ferai tout ce que vous voudrez si vous me mettez à Colbert!"
"Bon ben ok alors on te déménage vendredi!"
"D'accord mais par contre j'ai besoin de Laetitia avec moi pour travailler!"
"Ok tout ce que tu veux, c'est bon!"

Et voilàààà!!!! J'peux vous dire que Nati a réquisitionné tout le monde pour que le déménagement ait bien lieu le vendredi! C'est Céline la secrétaire qui était à Colbert qui tirait la tronche, par contre! Cela dit elle défendait toujours JPD donc maintenant elle va bosser avec ça sera très bien! Mais elle espérait bosser avec Nati pour pouvoir faire de la compta à la place de se tourner les pouces, mais Nati peut pas l'encadrer et n'a aucune envie de partager son boulot avec elle...

Donc Céline m'en veut, elle a pas arrêté de me vanner Vendredi, il s'en est fallut de peu pour que je l'encastre dans le mur, mais finalement je me console en me disant que maintenant elle vit un enfer avec JPD et qu'en plus sa carte réseau est raide donc elle a pas le net sur son poste et ça la fait bien chier.

Nous sommes donc installées dans nos nouveau bureaux et je peux vous dire que c'est le pied! Qu'est ce qu'on est bieeeeen!

La semaine dernière m'a épuisée littéralement, nerveusement, mais là je suis vraiment bien! Nous avons chacune notre bureau, ils sont petits mais on y est bien, les bouchers viennent nous voir régulièrement pour tailler le bout de gras, c'est convivial, c'est chouette!


A part ça, moins bonne nouvelle, Jérémie a trouvé le moyen de se faire une double entorse à la cheville, il souffre le martyr et mes oreilles aussi :D
Non, je suis un peu dure avec lui, il a vraiment mal, et moi je l'ai lâchement abandonné ce week end pour aller chez Claude Lise pour une petite réunion entre avrilettes bien sympa!

Les enfants ont bien joué, même si Cédric a eu besoin de s'isoler beaucoup! Il fait ça à chaque fois, il se planque dans la chambre de David pour jouer tout seul... Pourtant c'est pas un sauvage Cédricou!

Au passage il s'est fait une petite copine, très mimi, Lou, fille de ma copine avrilette Hélène :

Y sont pas mignons tous les deux?

Nous on s'est mangé une bonne raclette (rapportée par me herself) je vous dit pas l'affiche dans le rer avec la bonne odeur du saucisson à l'ail!
On s'est également empiffrées de gâteaux, sauf Emilie qui était au régime et nous a fait baver avec son entrée et son dessert hypocaloriques!

Dimanche j'ai mis 2 grosses heures pour rentrer, je suis allée à Quincy rejoindre beau papa et poser cédric à belle maman, pour aller au bureau installer les ordis de jpd et céline, puisque mâdâme voulait sa connection pour lundi... ben elle l'a dans le derche parce que sa carte réseau, comme je l'ai dit plus haut, est hs... je vais sans doute ramener le pc cet aprem pour la faire changer.

Bref, c'est passionnant tout ça!

Sinon le lardon d'amour va bien, hier matin il m'a dit que j'étais son "caca d'amour", on a les compliments qu'on peut!!!

24 septembre 2007

Si ça continue faudra qu'ça cesse!!!

agagagaaaaa!

(pour ceux qui n'auraient pas reconnu, non, je ne suis pas devenue sénile - du moins pas plus que je le ne suis déjà - c'est une chanson de Thiefaine)

Non mais trêve de plaisanterie, j'ai beau être une éternelle optimiste, d'une naïveté incurrable, une blindée de la vie qui sourit quoi qu'il arrive, j'vais te dire cher lecteur : ben là j'ai vraiment les boules, j'ai les glandes j'ai les crottes de nez qui pendent (et tout ce qui s'ensuit...)

Ce matin ça avait mal commencé de toutes façons. Je me suis levée (et couchée d'ailleurs hier) avec le mal au crane qui annonce une semaine fumeuse, et ben ça a pas loupé, on peut faire confiance à ma caboche!
Pis j'étais de mauvaise humeur, je savais pas trop pourquoi (hormis le syndrôme bien connu du Lundi).
En plus de ça je me sentait boudinée dans mon pantalon, et j'ai beau bouder ma balance pour faire genre que j'ai pas grossi, y'a des choses qui trompent pas, enfin bref...
Chuis partie pour l'école avec le lardon, Karine s'était pas réveillée. Cédric était en forme, lui, par contre!
Ensuite direction boulot, je trainait la patte, pas envie, je pressentait le truc relou.
Là dessus mon archos qu'était déchargé, même pas pu accompagner ma longue marche à pied par de la bonne zique, rien, nada, dans l'os!

Et vla qu'après ma 1/2 heure matinale de marche, je tourne à l'angle du bureau, et je vois en plein dans l'mille la bagnole à JPD. Sa moche Pigeot verte pourrite. J'étais quand même rassurée de voir la grosse voiture rouge de Nati, j'y croyais même pas qu'elle serait restée!
J'étais tellement dégouttée de voir la voiture à Jean Pierre que j'ai eu envie de pleurer, mais j'me suis retenue. Au lieu de ça j'ai fait un sourire à Nati à travers la vitre, un sourire pour dire "je suis désolée, je sais ce que tu ressens..." Mais bon Nati on l'attrappe pas avec des sourires désolée, elle a fait la moue et a tourné le dos.

Chuis rentrée dans le bureau comme dans un cimetierre, JPD était joyeux, comme s'il voyait pas affiché sur nos faces le dégoût qu'on éprouvait... ou plutôt si, il devait bien le voir et c'est pour ça qu'il était content, le fourbe!
Je suis allée directos dans le bureau de Nati, je nous ai servi un café et je lui en ai même pas proposé à lui.
Comme Nati avait sa tête encore pire que sa tête des mauvais jours habituels, déjà que je me demandait par quel miracle elle était pas partie en courrant, je lui ai proposé d'aller aux toilettes.

Alors là je t'arrête tout de suite cher lecteur, oui, Nati et moi on va tous les matins faire notre pipi ensemble mais va pas t'imaginer du n'importe quoi, c'est un pipi tout ce qu'il y a de plus professionnel, et ça nous permet de dégueuler sur le gros pendant 5 minutes histoire de faire baisser la pression.

Et donc au chiottes Nati qui se met à pleurer... Alors là vraiment je savais plus quoi faire ni quoi dire, chuis pas très douée pour faire éponge à larmes, alors je l'ai prise un peu dans mes bras mais c'était pas efficace, j'ai tenté le tapottage de tête, mais pas plus d'effet... Heureusement elle a pas pleuré beaucoup. J'ai essayé de lui sortir mes phrases optimistes habituelles mais bon ça sonnait creux, c'est clair! Qu'est ce que je pouvais bien dire? Ca fait au moins 2 mois que le patron a promis de nous en débarrasser! Cette fois c'était du sur-de-sur! Et ça sers à rien de lui rabacher toujours la même chose à beau-papa ça fait 100 fois qu'on lui dit!
Nati m'a dit qu'elle allait envoyer sa lettre de démission. Et quand elle dit quelque chose Nati c'est pas pour rigoler ou pour faire genre...

Qu'est ce que je vais devenir moi, toute seule sans ma Nati pour m'accompagner aux toilettes, pour réparer mes étourderies, pour prendre ma défense contre JPD, pour me donner l'impression que je sers à quelque chose dans ce bureau?
Je peux pas imaginer que je vais me retrouver de nouveau toute seule tous les jours à côté de Lui. Tous les jours à l'entendre dire que la société va se casser la gueule, que je sers à rien, que je suis une nullasse, ou à l'entendre médire sur sa femme, me raconter des bobards plus gros que son derche...
Je fais quoi moi?
Je vais pas démissionner à la suite de Nati j'aurais l'air de quoi?
Surtout que Nati c'est ZE employée dont on a pas envie de se séparer... mais moi! La honte! Et puis je fais quoi après, je pointe au chômdu?

Avec Nati on avait des super plans pour l'avenir, on parlait même de stratégie pour m'obtenir une promotion! C'était grisant d'anticiper l'avenir de la société, de trouver des solutions aux problèmes, d'avoir un but vers où aller... J'avais l'impression que c'était un peu grâce à nous que tout ce petit monde tournait pas trop carré...

Mais si elle s'en va... si elle s'en va! Pffffff! Ca tournera plus rond du tout. JPD cherche jamais de solutions à rien, ou alors des solutions drastiques juste pour faire chier et te déprimer encore plus.

Cet aprem avant de partir j'ai demandé à mon beau père quand c'est que le gros il allait partir, il m'a dit mercredi...
Mais bon...
Si Mercredi toujours rien c'est sûr que Nati va s'en aller...

Et je vais me retrouver à bouffer ma pizza toute seule comme une conne...

C'EST TROP INJUSTE!!!!!

22 septembre 2007

YES YES YES! Ôde à JPD

J'ai une très bonne nouvelle, cher lecteur si soucieux de mon bien-être!

JPD va dégager!
Oui!
Il va partir, nous quitter, virer son gros cul du bureau, cesser de palabrer des heures durants pendant qu'on travaille... bref! Le bonheur! Et ce, dès lundi matin!

J'aurais pas mes ragnagna que ça m'aurait mise de bonne humeur, mais hélas je suis dans un de ces cycles fugurants où la douleur est exponentielle et ma mauvaise humeur également.
Oui, je sais que mes histoires de ragnoutes te passionnent c'est pour ça que j'en profite pour t'en parler dans le détail...

Bref! IL s'en va, et c'est chouette!

En même temps, on risque de s'ennuyer un peu sans lui...

Qui me demandera 14 fois par jour pourquoi ses documents word ont disparu?
Qui me rappellera tous les après midi à quel point la vie est moche et à quel point tout va mal?
Qui m'expliquera par le menu combien untel est con, improductif, profiteur et inutile?
Qui essaiera de me convaincre qu'on va droit dans le mur si on écoute pas ses conseils avisés?
Qui me fera voyager en me racontant ses récits africains si pittoresques et si bourrés d'énormités?

Hein?
Qui?

Pour la peine, cher lecteur, et en hommage à JPD, je vais coller ici un des articles que j'avais rédigés dans un blog consacré à son Auguste Personne...


JPD le geek

- ACTE I SCENE 1 -


JPD est un crack de l'informatique, un vrai! Mais comme il est modeste, il vous assurera dans un premier temps qu'il n'y "connaît rien" et qu'il y a quelques mois à peine, il ne savait pas manier la souris...Ce procédé d'humilité a pour but de revaloriser encore plus l'étendue de ses compétences. Si je vous dit que je n'ai jamais joué au basket et que je marque un panier du premier coup à l'autre bout du terrain, je vais vous impressionner encore plus... L'ennui, c'est quand tu fais ça, que tu rates 9 fois sur 10 le panier, et que tu t'adresse à un basketer de plutôt bon niveau... C'est donc après m'avoir "annoncé la couleur" le jour de mon embauche que JPD m'a alors exposé fièrement le fruit de son travail... Il avait fabriqué, grâce à son classeur "micro facile", un Programme Informatique. Je lève un regard curieux et intéressé de ma liasse de factures et il m'invite à venir regarder.

JPD : "Ah, merde, ça veut pas s'ouvrir... c'est la 2e fois qu'il me fait ça!"
Moi : "Fais voir?"Tiens, bizarre, l'icone du fichier qu'il veut lancer n'apparaît pas. Mais qu'est ce qu'il utilise pour le lancer? Putain c'est quoi ce bordel?
Moi : "Bon, attend, il se trouve où ton fichier?"
JPD : "Ben, là!"
Moi : "Sur ton disque dur il est où?"
JPD : "Il est pas sur mon disque dur il est dans la clé."
Moi : "Ok, attend."

Je commence à comprendre. Il était visiblement entrain d'ouvrir son fichier à partir de word. A tous les coups c'est un document excel. Il m'avait pas dit qu'il avait conçu un programme pourtant?Bon, je vais dans le poste de travail, la clé, je l'ouvre, voilà... oh putain! C'est quoi ce bordel? Y'a des fichiers partout... et des raccourcis... mais pourquoi il a mis des raccourcis dans sa clé? Y'a même un raccourci vers la clé dans la clé. Oh putain c'est pire que je pensais...

Moi : "Heu... tu te rappelles comment il s'appelle ton fichier?"
JPD : "heu... attend... je crois que c'était... attend non, moi je l'ouvre comme ça d'habitude"

Et là il ouvre excel et regarde dans les documents récents... Une question me brûle les lèvres : la première fois qu'il l'a ouvert son fichier, il a fait comment? Non, allez, je me tais.

Moi : "Ah bon, donc c'est pas un programme, c'est un document excel."
JPD : "Non, c'est un programme, je l'ai tout fait moi même sur excel."
Moi : "D'accord."

Je regarde un peu le truc en question et... ben ouais, ça a l'air pas mal. C'est moche, c'est merdique, c'est du excel, mais pour quelqu'un qui n'est pas fouttu de différencier un programme d'un fichier, ni même de savoir comment on ouvre un dossier, ben c'est quand même drôlement bluffant!

Moi : "Ah ouais, je suis impressionnée, pour quelqu'un qui s'y connait pas beaucoup, chapeau!"
JPD : "Ah oui hein, j'en ai chié! J'ai travaillé nuit et jour pendant 3 semaines pour faire ça! Je me suis aidé de mes bouquins "Bien débutter dans la micro"" Et mon gendre m'a donné des cours..."
Moi "aaaah."

Je commence à regarder un peu le truc puisque je vais devoir l'utiliser, et comme je touche pas plus que ça à Excel (bases de données et tout ça) je pose des questions...

Moi : "Alors si je comprends bien ça on fait comme ça, ça calcule automatiquement là, et là y'a la synthèse, mais dans cette colonne là ça fonctionne comment?"
JPD : " Oh ben tu sais me demande pas comment j'ai fait je serai incapable de m'en rappeler."
Moi : "Ah bon."

A priori c'est le gendre en question qui aurait tout fait... mais chut... ce sont les mauvaises langues qui disent ça!

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- ACTE II SCENE 1 -
L'imprimante...
JPD me montre la nouvelle imprimante que notre patron a acheté. Une belle HP qui fait fax et photocopieur. Elle est placée près de mon bureau, je suis chargée de la brancher. Ce que je fais.
JPD : "Elle est bien hein? Elle est vachement plus rapide que la mienne, c'est dommage que je puisse pas imprimer dessus."
Moi : Ben pourquoi?
JPD : moment de réflexion... "Ouais, je peux ptetre mais c'est tellement de bidouilles c'est trop compliqué!"
Moi : "Des bidouilles? Mais on est en réseau! Je vais te l'installer après ce sera très simple!"
JPD : Pas confiant... "Nan mais ce qu'il faut c'est acheter un boitier de connexion externe... tu sais... un hub là..."
Moi : Pas comprendre "Y'en a un là de hub, le réseau est dessus..."
JPD : "Non un hub usb pour brancher l'imprimante"
Moi : "Pourquoi faire? Elle est branchée en ethernet chez moi..."
JPD : "T'es sûre que c'est simple par le réseau?"
Moi : "Oui, regarde..."

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- ACTE II SCENE 2 -

L'imprimante, à l'instant...
Pendant que je tapais mon article, JPD me demande :
JPD : Comment tu m'a dit qu'on fait pour imprimer chez toi?
Moi : Tu fais imprimer et tu sélectionne mon imprimante dans le menu déroulant
JPD : Ah non ça balance direct chez moi
Moi : Fichier/imprimer tu passe pas par le raccourci
Je me lève...
JPD cherche le menu Fichier...
Sur son Word il a iconisé TOUS les outils des menus, c'est un vrai bordel, impossible de s'y retrouver. Mais il m'a certifié savoir exactement où se trouvait quoi...Il faut 5 bonnes minutes pour lui faire piger laquelle était la mienne et laquelle était la sienne (d'imprimante) (le nom de la mienne commençant par mon adresse ip c'était pourtant simple). Je retourne m'asseoir. Je vois sortir de l'imprimante 3 feuilles blanches.
Moi : Ca imprime rien.
JPD : Ah bon?
Moi : Ah si, la 4e n'est pas vierge
JPD : Comment ça se fait?
Moi : Hé bien tu as du mettre trois pages blanches au début de ton document
JPD : Comment c'est possible
Moi : ben soit en les insérant, soit en sautant beaucoup de lignes
JPD : Ah oui, c'est possible...
Je prends le document qui est... comment dire... du JPD sur word quoi. Manque de bol les cartouches n'ont pas été alignées et les têtes doivent être un peu cracra car la qualité d'impression est merdique.
JPD : Bon, je vais l'imprimer chez moi en noir. C'est dommage, j'avais essayé de faire quelque chose de joli...

19 septembre 2007

TADAAAA!

Ouhla si on m'avait dit ce matin que je ferai ça ce soir je l'aurais pas cru!



Et pourtant si! Sous vos yeux ébahis et sous un tonnère d'applaudissements (***APPLAUSE***) voici voilà la nouvelle (heu première en fait!) bannière du blog!!!


Ca fait un million d'année que j'ai rien fait de constructif sur toshop à part deux scrap...


Bon je vous le dit tout de suite c'est de la triche j'ai rien graphé là dedans... les bouilles sont faites via ce site : http://www.dookyweb.com/avatars.swf et les autres éléments piochés dans les formes de toshop et d'illustrator... le tout assemblé par mes petits doigts boudinés...




en fait au départ je suis tombée par hazard sur le site, cité plus haut, et j'ai voullu faire un ptit cadeau à ma BUNNY D'AMUUUUR, que voici que voilà :





et j'en ai profité pour fair eune bannière de truisss (ya 3 s pasque y'en a plusieurs). Ca rend bien ces ptits bonhommes en flash, ça me donne envie de regrapher sur illustrator...
Faudra juste que je me sorte les doigts du ... un peu plus souvent!


voilà!


c'est tout!


au lit!


bon allez... je te met l'autre version de la bannière, cher lecteur, (elle rendait cradingue avec la compression merdique imposée par blogspot) mais c'est vraiment pasque t'insiste! (si, y'en a un qu'a insisté, là, au fond! non non il se curait pas le nez, je l'ai vu!)


14 septembre 2007

Bourre et bourre et ratatam!

Oui! chuis à la bourre! je sais!
Mais comment je fais pour poster moi?

Là à l'heure où je vous écrit, JPD viens de se lancer dans un nouveau récit... l'introduisant par un : "je vais te raconter un épisode de quand j'étais dans le monde du travail..."
et moi dans ma tête : "et meeeerde!"
Donc là il blablatte et moi je vous écrit, en disant de temps en temps "ouais." "ah ouais" "hmhm" "ah bon?"
C'est du harcèlement moral moi j'vous l'dit!
Et c'est pas la peine de me demander de quoi il parle, j'en sais rien, j'écoute pas, je vous écrit! Mais c'est une torture de se concentrer dans ces conditions!

AU S'COUUUUR! FAITES LE TAIRE!!!

Ah voilà il a terminé sa plaidoirie par sa conclusion favorite : "tout ça pour te dire que si c'était moi, y'aurait plus de black pour personne, et personne sans exception!" Pauvre con! Et toi alors? T'est payé entièrement au black espèce d'abruti!

Gnnnn!

Enfin j'ai des choses plus importantes à vous raconter que mes déboires avec JPD!

D'abord le plus important :

La rentrée du lardon

Alors donc, on est mardi matin. 7h du mat, debout, fébrile. Je me lave de partout, je m'habille, je me coiffe, je me parfume, je me maquille, je me démaquille, je mets des bijoux? oui? non? Je suis en transe...
7h30 je lève le lardon... ouh que c'est dur! comme tous les matins!
"C'est le grand jour chéri! Aujourd'hui on va à l'école!"
Petit coeur se réveille, les yeux plein de sommeil, me sourit gentiement, on se caline.
7h45 bodom bodom bodom j'ai le coeur qui palpite, petit loup n'est pas encore habillé! Allez chéri, on s'active! on va pas se mettre en retard quand même! Pas de problème, j'ai préparé ses vêtements à l'avance, longtemps à l'avance puisque c'est une commande vente privée Jacadi que j'ai gardé spécialement pour le jour J! Un bel assortiment sobre et classe, qui inclue le slip et les chaussettes :D
Malheureusement, le pantalon sitôt enfilé, sitôt sur les chevilles : il est trop grand! Et trop long! et le velour comme ça pas la peine de le retrousser en ourlets...
"C'est pas grave maman on va en mettre un autre!"
oui mon amour, attend je regarde...
Mais dans l'armoire c'est le désert, j'ai pas ressorti ses fringues d'automne, y'a presque que des shorts là dedans, et il caille sa mère dehors!
J'essaie un premier pantalon, mais ça va pas avec le haut. Un autre... non il tombe pas bien ça va pas! Un autre encore : beuh, ça fait pêche aux moules, et puis ça se coordonne toujours pas.
Finalement j'ai au moins changé intégralement 5 fois mon fiston ensommeillé, qui , gentil comme toujours, proteste à peine.
Ca se fini avec le pantalon sale de la veille, et ce que j'ai trouvé dans ma simili-crise d'hystérie à droite à gauche. Le résultat est vraiment pas probant : ni pour cédric, ni classe ni coordonné, ni pour moi, suante et échevelée.
8h15 : aaaargh, déjà! "Cédric avalle ton ptit déj! on va bientôt partir!" "attend maman je regarde les dessins animés" "TU FINIS TON PTIT DEJ TOUT DE SUITE ET J'ETEIND LA TELE"
En panique moi? Jamais.
8h24 : je referme la porte derrière moi, après avoir hurlé comme une mégère parce que Cédric avait subitement envie de faire caca au moment de partir.
On rejoint la voisine d'en dessous qui accompagne son petit Antoine pour sa 2e rentrée.
Heureusement que Karine (ma voisine!) est là, parce que je suis dans un état second, elle me tiens gentiement la main en me rassurant pendant que je bredouille "je vais me faire gronder par la maîtresse j'ai oublié les chaussons!"
Nous arrivons dans l'Ecole, la vaste usine à formater les têtes blondes, le labo anti-délinquance de Sarkozy, la Jungle Maternelle... J'ai le coeur qui fait du trempoline, les intestins qui font des noeuds, et un lardon pimpant et babillant qui sautille à côté de moi.
8h35 : Ouah! tout ce monde dans les couloirs. La liste des classes s'étend devant moi. Je vois rien! Où est mon fils! Ils l'ont oublié, ça y est c'est sûr, ça va être galère!
Mais noooon! il est là! ça fait 4 fois que mes yeux passent devant sans le voir, le petit "Morel Cédric" anonyme dans l'étalage de noms.
Classe 1. Ok c'est parti!
Le couloir est étroit, bondé, on fait la queue. Ca murmurre et ça chouine de partout.
8h45 : ayé c'est à nous. La Maîtresse, elle est là, devant moi, maintient strict et sourire aimable. C'est la directrice dis donc! A peine le temps de bisouiller Cédric et déjà il m'échappe. "A ce soir chéri!" Il est déjà parti au pays de l'apprentissage, des copains et des bastons.... Grandit bien mon ange, un morceau de mon coeur est parti dans la classe...

Je rentre soulagée et penaude à la maison en compagnie de Karine, hilare... Tout ça pour ça? ça a duré deux secondes! deux secondes d'agonie! deux secondes de triomphe : mon fils est un Grand! Il a passé le cap, vaincu l'étape, il n'a même pas pleuré!
Oh que je suis fière! oh que j'ai mal au bide!

"Allez, bonne journée ma belle!" je dis au revoir à Karine. Je vais détâcher mon vélo, routine étrange après ce branlebas de combat. Je le saisit pour passer les marches. Ma main rencontre du vide à la place de la selle.
Ma selle!!!
Un morceau de tube tronqué, ridicule, incohérent!
Où est ma selle supersonique? Ma selle xxl pleine de gel qui maintient si bien mes grosses fesses?
Aaaaaargh!
Je remonte les marches 4 à 4...
"Kariiiiiine! On m'a volé ma selle!"

Je suis déjà sérieusement en retard. J'appelle en catastrophe ma collègue Nati. Ma sauveuse, elle accourt me chercher en voiture...
Commence la nouvelle aventure, l'entrée dans le monde des "maman", je ne suis plus "jeune mère", je dois accompagner mon fils à l'école, au centre aéré, chez le kiné, chez l'orthophoniste, être une woeking girl accomplie, parce que mons fils n'est plus un bébé...
Et on m'a volé ma selle!

Mercredi c'est de nouveau la panique. Cette fois c'est le premier jour au centre aéré. J'ai refusé l'accompagnement au bus puisque j'avais un vélo... j'avais! Je n'ai plus de selle...
A quelle heure il passe le bus? 8h20 je crois... Allez Cédric, viens, il ne vont quand même pas te refuser! On y va!
Cédric est surex : "on va prendre le bus!" babille-t-il joyeusement.
8h15 : Pas un gamin à l'arrêt de bus... bizarre non?
8h20 : un bus, mais pas le bon. Cédric pleurniche pour monter dedans. "Non chéri, c'est pas celui là"
8h25 : Faut bien me rendre à l'évidence, y'aura pas de bus. Faut convaincre le lardon d'y aller à pieds. On passe par la maison où j'ai laissé mon téléphone. Je vérifie l'horaire de bus soigneusement épinglé sur le frigo (tu te souviens cher lecteur?) : 8h10... bien fait! t'avais qu'à vérifier ma vieille!
8h45 : après une longue cavalcade à pied, Cédric ne se plaint pas. Il est vraiment gentil... Enfin, le voilà entre de bonnes mains, et moi j'ai plus qu'à prendre le bus pour arriver bien en retard au boulot.

Mardi suivant, après une semaine sans vélo, une selle rachetée mais manque le bitoniau pour que ça tienne, je me résoud à utiliser à nouveau mon bon vieux rockrider qui ne m'a jamais laissé tomber depuis 10 ans malgré mes fréquentes tromperies...
Le rockrider n'est plus là... on m'a volé mon cadeau d'anniversaire, vestige de mes 17 ans!

Je vois rouge! Mon btwin 7, mon fier destrier privé de sa selle, je ne veux pas risqeur qu'on me le vole aussi! sîrement pas! tant pis! je vais le mettre au vert... à Quincy, chez mes beaux parents.

Voilà donc, je suis une maman citadine et piétonne... et pas au bout de mes peines!

31 août 2007

ayé je stresse!

Je tiens à m'excuser par avance cher lecteur si mes propos sont un peu décousus, tu comprends, c'est le stress, voilà!

Ben oui, c'est mardi la rentrée, mardi soit dans très exactement 4 jours et 11h30. Je pensais pas que je stresserait autant. Moi, la procrastineuse invétérée, j'ai déjà presque tout préparé pour le jour J, j'ai même coché au fur et à mesure sur la liste qui est rangée (OUI!) dans mon classeur à papiers, les choses qu'il fallait préparer. Pour tout te dire, j'ai même aimanté sur le frigo le menus des 15 premiers jours qui m'a été envoyé par la poste, ainsi que les lieux et heures de ramassage de bus pour le centre aéré! Jérémie a acheté la boite de mouchoirs ce soir, pendant que moi j'emmenais Cédric faire des photos d'identité à Match (au passage je me suis fait arnaquer d'1€ dans ce putain de photomaton qui rend pas la monaie, pourquoi c'est pas interdit par la loi les trucs qui rendent pas la monaie???). Il fait la gueule un peu sur la photo, mais sur les deux autres il faisait son sourire colgate, c'était pire!
J'ai depuis plusieurs mois les chaussons de gym noir dans le placard à chaussures, quelqu'un de bien avisé (qui déjà? je sais plus! Barbara peut être!) m'en avait donné une paire qui était trop grande pour lui donc je l'avais mise de côté, faudra que je pense à lui essayer d'ailleurs des fois que ça aille toujours pas!
J'ai glissé l'attestation d'assurance dans une enveloppe avec les photos, et la décharge pour la cantine dans une autre enveloppe.
BREF! Je suis ORGANISEE pour le GRAND JOUR!

Seulement voilà. Va falloir qu'on m'explique. POURQUOI y'a des choses qui disparraissent pile poil quand on en a besoin? Vous savez : ce genre de chose qu'on a préparées à l'avance, en se disant ça faut pas que je l'oublie, je vais le mettre là pour l'avoir au moment opportun. Et ensuite, vous le déplacez, en vous disant qu'ici ce sera plus sûr pour par le perdre. Après quoi, vous tombez par hazard sur un endroit idéal pour ranger cette chose, un endroit que vous ne pourrez pas oublier tellement c'est exactement sa place!

Et puis voilà que le moment opportun est arrivé, et forcément, y'a rien à faire pour vous rappeler OU C'EST QUE VOUS AVEZ RANGE CES PUTAIN D'ETIQUETTES A VETEMENTS QUE VOUS AVEZ PAYE LES YEUX DE LA TETE ET QU'IL VA VOUS FALLOIR DES PLOMBES A COLLER SUR CHAQUE VETEMENT DU LARDON!!!!
J'ai fouillé partout, tout retourné, rien! RIEN RIEN RIEN! Je suis sûre de les avoir vues juste avant de partir à Marseille en me disant qu'il faudrait pas que j'oublie de les coller en rentrant, et qu'il faudrait pas que j'oublie qu'elles se trouvaient LA! Mais c'est où, là? Je sais plus!

Donc voilà, le jour J c'est dans 4 jours, et j'aurais pas étiqueté les vêtements de Cédric et je vais me faire GRONDER PAR LA MAITRESSE dès le premier jour! OUIIIINNNNNN!