15 août 2007

Marseille, c'est fini! lalalalala...

haem. en fait j'y retourne samedi à marseille, mais juste pour un aller retour. Les vacances, elles, sont bel et bien finies!

j'ai retrouvé JPD, une vraie horreur, mais bon je vous raconterai ça après, je vais faire dans l'ordre cher lecteur, sinon tu vas rien comprendre et je vais me faire engueuler parce que non seulement je mets du temps à écrire une note, mais en plus c'est totalement décousu...


bien!


Donc samedi soir nous partâtes (oui, nous partâtes, et alors? ça te pose un problème?) en cheval de fer rejoindre l'aînée de ma fratrie, le mistral méditerrannéen, et les fientes de mouettes.

En gros on s'est caillé les miches dans le tgv (putain de clim!) et cédric a pas voullu dormir, bien sûr... la preuve en images :



Bon déjà on a eu de la chance, parce qu'en arrivant à la gare de Chessy, des messages alarmistes nous menaçaient de 4h de retard pour les tgv pour cause d'incendie, mais par miracle, notre train fut épargné et nous écopâmes seulement d'une petite demi-heure de retard, ce qui me permis juste d'aller au relais H acheter de quoi me sustenter (ça veut dire me goinfrer de m&m's pour ceux qui n'auraient pas compris) pendant le trajet.

Au passage je me tapais-la-tehon comme disent les jeunes en allant une fois de plus satisfaire les besoins croissants de ma cellulite au wagon-bar et réclammais au serveur à l'accent Belge une tartelette au citron pour monsieur (oui, il me fallait bien un alibi non?), sur quoi il me tendait deux minuscule gateaux ronds dans des emballages plastiques, et moi de m'écrier, indignée : "quoi? c'est ça vos tartelettes au citron?" et lui de m'expliquer patiemment que non, il s'agissait justes des petits gateaux accompagnant mon café.
Je suis juste passée pour la goinfre de service. Alors que c'est totalement faux! je suis juste prise en otage par mon estomac!

Bref, en dehors de ça je ne crois pas qu'il y ait rien de notable à ajouter sur le trajet. Nous arrivâmes à Marseille à 23h30 et nous prîmes (je maîtrise, hein! la classe!) un taxi, que dis-je! nous fûmes quasiement pris en otage par un mafioso corse tout maigre et tout tatoué qui nous vola de justesse à un gros chauffeur moustachu et ventru, et nous initia à une sorte de musique ragga-espagnole, conduisant à la manière Marseillaise (c'est à dire comme les parisiens, mais le code de la route en moins). Il nous lâcha à 50 mètres de notre destination, nous largua nos valises sur le trottoir en déclarant que la prise en charge des bagages nous coûterait 3€ à ajouter à la course qui en valait déjà 15...

Minuit n'avait pas encore sonné quand j'ouvris la porte, vérouillée comme un coffre-fort. Ma soeur étant encore en vacances, nous disposions de l'appartement jusqu'à son retour, quelques jours plus tard.

Le lendemain matin, j'allais avec Cédric à la grande et belle boulangerie d'en face acheter de quoi petit déjeuner, et restait en admiration totale devant un énorme saladier rempli d'une crème chantilly ferme et onctueuse. Je fis part de mon sentiment aux boulangères, qui ne daignèrent pas agiter une commissure, j'abandonnais donc l'idée de leur en acheter, chose que je regretterait tout le reste du séjour et peut être même de toute ma vie si d'ici dimanche (ils n'en servent que le dimanche) la boulangerie disparaissait soudaienement du 10e arrondissement de Marseille...
Je jetais mon dévollu sur de classiques croissants-pains au chocolat et ramenait mon butin à la maison.


Le reste de la journée passa sans encombres. Nous restâmes à nous reposer à la maison, prétextant que le dimanche, tout est fermé, même la mer...

Le lendemain par contre, j'emmenais Cédric à la plage, laissant Jérémie à sa grasse matinée. Petit loup fut ravi, se trempa un peu les pieds, recula devant les vagues, et préféra faire des pâtés sur la plage, ce qui me satisfaisait tout à fait puisque cela me permettait de rester vautrée sur ma serviette à me dorer la pilule sans avoir besoin de bouger un orteil.

L'après midi nous fîmes des courses pour remplir le frigo et les étagères du domicile, dédaignant le ED d'à-droite pour préfèrer l'intermarché d'à-gauche et nous remplîmes un caddie à notre façon, ce qui nous vaudrait plus tard l'admiration sans bornes de mes nièces, et l'incompréhension totale de ma soeur...


Mardi nous décidâmes de faire un peu de tourisme. Pas facile de se déguiser en touriste quand on a pas l'habitude, pour Jérémie surtout parce que moi je connais bien ce sport là!
Nous nous rendîmes donc au vieux port, apparamment le lieu le mieux choisi pour ce genre d'activité, et nous attablâmes à une sympathique petite pizzeria où Cédric se régala de spaguettis bolognaise et Jérémie d'une pizza tomate-mozzarella. Moi même me contentait frugalement d'une salade, et de la moitié des spagettis bolo de Cédric (ben quoi faut pas gâcher!)... (tous ces détails culinaires n'ont aucune importance pour la suite de ce récit.)


















Après cet agréable repas, nous voullumes explorer d'autres terres et prîmes le bateau pour l'île d'if. Arrivés à bord du fier vaisseau blanc et attendant qu'il largues les amarres, une voix navrée nous annonça que l'île d'If où se trouve le fameux château du même nom nous était inaccessibles pour cause de vent et vagues violentes.
Qu'à cela ne tienne, nous nous rendront sur l'île suivante, l'île du Frioul.



Cédricou était aux anges et riait tant est plus quand le bateau démarra. Moi j'étais déjà nerveuse en sentant combien le vent malmenait ma magnifique non-coiffure. Bizarre comme je suis devenue sensible à toutes ces choses depuis que je suis maman! Avant je n'aurais ressenti que de l'exitation!
Bref, rapidement nous prîmes le large et de grosses vagues nous firent tanguer de haut en bas, de droite à gauche, à vous soulever le coeur!
Cédric ne riait plus du tout, muet comme une carpe, il étreignait son père, se cachant le visage dans sa bedaine pleine de pizza.
Enfin, après 30 minutes de montagnes russes, nous arrivâmes à destination...


2 heures de ballades durant lesquelles Cédric fut étonnamment endurant nous menèrent d'un point à l'autre de l'île, nous permettant d'admirer de très jolies vues et de nous promener dans une espèce de fort bizarre.
Nous passâmes un très bon moment sur l'île du Frioul, balayée par un vent de plus en plus violent, qui finit néanmoins par se calmer un peu en fin d'après midi.
Il fallut courrir pour attraper le bateau de retour, mais tout se passa très bien!






















Le retour en transports fut assez pénible, pour tout le monde. Cédric, fatigué, nous poussait un peu à bout, et nous, fatigués aussi, n'étions plus patients du tout non plus.


Les jours suivants passèrent à la vitesse de l'éclair (et je commence à en avoir marre d'écrire aussi...), une fois ma soeur, mon beau frère, et les nièces arrivés, ce fut un tourbillons de cris et rires d'enfants, de sorties à la plage, de sel sur la peau, de sable dans les cheveux, de soleil et de bons moments.
Les enfants se sont éclatés! Avec quelques disputes parfois, mais dans l'ensemble, et comme toujours, mes nièces se sont montrées adorables, patientes et disponnibles pour leur petit cousin!



















Voilà c'est tout pour ce soir!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

merci cousine de me faire partager des bout trépiden de votre vie.

Anonyme a dit…

je n'en reviens pas de ton style!!! tu écris trop bien en fait, et je ne me lasse pas de te lire!!!pétula13

truiss a dit…

merci ma cousine :)
petula ça me fait plaisir qu'il te plaise, j'espère te lire ici souvent ;)

Claude-Lise a dit…

J'aime bien celle avec les écouteurs! Pis vous êtes tout mignons sur le bâteau.