18 décembre 2008

Tagada Tagada voilà le lardon!

Aujourd'hui, je vais vous parler de l'ACTIVITE de Cédric.

Parce que quand on rentre dans le système scolaire, notre enfant DOIT avoir son activité extra-scolaire! Ca va avec...

Pour Cédric, je me suis beaucoup questionné sur la question de son petit pied... Un sport oui, mais pas trop violent, pas trop "sollicitant" pour son pied, mais en même temps ludique et pourquoi pas un appui pour sa rééducation?

J'étais bien placée pour savoir à quel point l'équitation pouvait répondre à ce critère, quelques années en club à entendre brailler "on desceeeeend les talons!" m'ont fait pencher pour ce sport qui m'a tant apporté sur beaucoup de plans (y compris une fracture du bras, hum!)

L'an dernier je l'ai donc inscrit aux "petits bouts", une séance d'une heure tous les mois, pas trop fréquent donc, pas lassant... les parents tiennent le poney et l'animatrice organise beaucoup de jeux autour du poney, une partie de la séance est consacrée au brossage de la bête lol, et les enfants choisissent leur poney... ça avait drôlement emballé Cédric qui avait trouvé une vraie relation à l'animal, sans inhibition ni peur, que de l'amusement, que du plaisir!


L'années scolaire terminée, Cédric pouvait continuer à fréquenter les petits bouts ou passer au "baby poney", pour les plus grands. Cédric a eu envie de monter "chez les grands" et on est donc passés à une séance d'1/2h par semaine.
Cette fois c'est beaucoup plus sérieux. On consulte le "montoir" pour savoir quel poney est attribué à l'enfant. C'est le moniteur qui selle la bestiole, mais l'enfant doit ensuite la brosser, et gare aux brins de paille dans la queue!
Si l'enfant, qui doit monter tout seul sur son poney, ne monte pas correctement : on redescend et on recommence...
Bref, c'est beaucoup plus "scolaire" et forcément moins plaisir! Mais ce n'est pas moins intéressant...
Les séances se passent bien, Cédric est volontaire, et fier aussi de ses apprentissages. Il apprécie le fait que le moniteur traite les enfants en vrais cavaliers, c'est impressionnant pour les parents, mais gratifiant pour les petits... on les traite en grands, on ne le couve pas, mais ce n'est pas trop sévère non plus et le moniteur n'oublie pas de féliciter les petits de temps à autre...


Quelques petits incidents ont néanmoins lieu. Il semble que les poneys craignent beaucoup le moniteur. Il n'est pas rare de les voir s'enfuir à toutes pattes quand celui-ci s'approche! Cela me choque un peu mais ne traumatise pas les enfants...

Et puis les "choses sérieuses" arrivent quand il est question d'apprendre aux enfants à trotter "enlevé" c'est à dire en levant les fesses de la selle une foulée sur deux.
Cela peut paraître simple, et ça le deviens avec le temps car c'est une postion plus confortable pour le cavalier et le cheval, mais pour un enfant de 4 ans, cela demande un sacré travail de motricité et coordination!

C'est déjà assez difficile en fait pour un petit d'arriver à se concentrer sur sa position sur un poney qui "va vite", le trot étant une allure qui bouge beaucoup et secoue tout le corps, de gérer ses pieds dans les étriers, les rennes dans chaque main, et l'espace autour aussi, sans compter la voix du moniteur qui donne les indications, tout ceci est déjà énorme!
Apprendre en sus à se lever un temps sur deux (ce qui implique de repérer les foulées, qui sont rapides!) est donc assez compliqué!

Tous nos petits cavaliers en herbe se sont dons retrouvés singulièrement en difficulté!

Le prof les a déjà fait travailler au pas pour leur apprendre le mécanisme, puis au trot, en restant d'abord en appui sur les étriers sans se rassoir dans la selle, puis véritablement "assis/debout, assis/debout"
Cela a donné ne joyeuse cacophonie qui a bien fait rire tous les parents indignes que nous sommes!

Mais étrangement, même si c'était compliqué pour tous les enfants, j'ai remarqué que pour mon Cédric, c'était carrément la cata! Impossible de soulever ses petites fesses!
Je suis assez interloquée par la position que leur fait prendre le moniteur, puisqu'il leur demande de saisir la crinière du poney vers le haut de l'encolure, ce qui oblige l'enfant à se pencher beaucoup en avant, alors qu'il leur demande dans le même temps de se mettre "debout" dans les étriers donc le dos droit!

Je ne comprends pas tout de suite où le bas blesse pour Cédric, je me figure que c'est cette position penchée pas très pratique qui l'induit en erreur...

Je vois bien que Cédric n'est pas très content de lui à la fin de la séance... L'équilibre qu'il avait jusque là pendant les séances de trot s'est totalement envolé... Il a perdu confiance en lui et je sens pour l'instant une simple gène qui s'est installée.

La gène empire à la séance suivante. Tous les petits cavaliers ont fait des progrès, même si le trot enelvé n'est pas encore là, chacun semble trouver très amusant d'essayer de se lever en cadence sans trop rebondir sur sa selle...
Cédric lui, est en vraie difficulté! Le corps penché sur l'encolure, cramponné à la crinière, les fesses en l'air, sa position est plutôt comique et nous fait beaucoup rire, mais Cédric ne rit pas du tout.
Je remarque alors la position catastrophique de ses pieds... Il est en appui sur la pointe du pied, le talon en l'air et les pieds rentrés à l'intérieur. C'est la position "naturelle" et même exagérée de son pied bot, et son pied "valide" prend naturellement la même position. Je réalise alors que non seulement son pied bot l'induit en erreur beaucoup plus que je ne l'aurai pensé (j'imaginais bien qu'à un moment où l'autre il lui poserait problème, mais de façon si flagrante, ça non!), mais qu'en plus il n'utilise pas du tout ses pieds pour se soulever de la selle. D'ailleurs il en arrive à perdre ses étriers, ce qui est assez rare quand on trotte enlevé! En fait il se soulève en tirant sur ce fameux bout de crinière que le moniteur leur demande de tenir. Sachant que Cédric est hyponique du tronc, il n'a pas beaucoup de force dans les bras, et certainement pas assez pour se soulever de selle au trot!

La position et la vitesse sont angoissantes pour lui. Ca y est, Cédric a totalement perdu confiance en son équilibre!

Je suis désemparée à l'observer, impuissante! Le prof aussi est un peu contrarié face à sa petite troupe un peu en désordre, et il halpague les enfants et les parents en disant que les enfants sont déconcentrés par notre présence...
Je n'interviens jamais pendant le cours, sauf parfois quand Cédric brosse son poney je lui indique qu'il reste de la paille, sinon pour moi c'est le domaine du prof et de ses élèves, et même si je remarque des choses qui me donnent furieusement envie d'intervenir, je me retiens, j'en parle avec Cédric après la séance mais je ne m'en mêlle jamais pendant... les autres parents non plus. On est tous un peu vexés...!

A la 3e séances, Cédric m'avoue pour la première fois qu'il ne veut plus aller au poney! Je suis sidérée et bien embêtée! J'ai payé cette activité très cher et pour toute l'année sans possibilité de remboursement, sans compter le matériel bien sûr... Mais d'un autre côté je me dis que je l'ai inscrit à un loisir où il est sensé prendre du plaisir et visiblement ce n'est plus le cas...
Néanmoins je sais que c'est cette soudaine difficulté qui le fait changer d'avis et ça me contrarie beaucoup qu'il abandonne parce qu'il trouve ça difficile! Il rencontrera des difficultés dans toutes ses activités extra scolaire, comme tous les enfants d'ailleurs, et je ne veux pas qu'il soit dans cet état d'esprit d'abandonner dès que ça deviens un peu dur!
Dans le même temps, je ne suis pas sourde à son angoisse, et même si c'est dur à accepter, je ne peux pas nier le rôle de son pied dans cette histoire!

Je suis en proie à l'indécision... Je décide cependant qu'il faut persévérer un peu avant de "laisser tomber" et je l'explique à Cédric.
Sachant que j'ai un lardon qui n'est pas du genre à changer d'avis toutes les 5 minutes, qui ne se plaint presque jamais, je sais que son désir d'arrêter n'est pas un coup de tête... il n'apprécie pas que je l'"oblige" à continuer, même si je le fais sans brusquerie...

Comme c'est un enfant extraordinaire (oui! c'est le mien, na!), il râle pour retourner au poney, mais une fois qu'il sait qu'il y va et que c'est-comme-ça-et-pas-autrement, il prend sur lui de façon étonnante, quitte à devoir y aller, autant faire au mieux! Et ça, c'est un état d'esprit que je trouve assez remarquable!
Moi je suis tout l'inverse, mes proches en témoigneront! Si l'on cherche à m'obliger à faire quelque chose que je ne veux pas je ne ferai AUCUN effort! Cédric, pas du tout!
Il lutte et se bat pour essayer d'acquérir ce fichu trot enlevé, sans se plaindre, sans montrer sa peur...!

A la séance suivante, toujours pas d'amélioration! Cette fois ci, il insiste plus pour ne pas y retourner, il me dit qu'il aime le poney mais ne veut plus faire de trot! Je ne sais pas quoi lui dire, je lui propose d'en discutter avec son moniteur... Celui-ci m'écoute mais n'a pas grand chose à me répondre.
Pendant la séance, Cédric lui dit timidement qu'il ne veut pas trotter... le moniteur lui propose d'essayer un peu et d'arrêter si ça ne va pas.
Comme toujours, Cédric fait contre mauvaise fortune bon coeur et trottera avec les autres pendant toute la séance!
Je remarque un léger mieux, il se soulève un peu plus, un peu mieux... les autres parents le remarquent aussi bien que je ne leur ai pas parlé des difficultés particulière de cédric, tous me font remarqué à quel point il s'accroche! Ca m'émeut mais ça me brise le coeur en même temps!

Séance suivante, Cédric pleurniche pour ne pas y aller. En sortant du kiné il me dit même "regarde maman, mon pied est droit, je n'ai pas besoin d'aller au poney!" (je lui ai dit que le poney était intéressant pour rééduquer son pied), j'ai le coeur en miette, mais je ne sais pas pourquoi, je trouve important d'essayer encore... je vois ses progrès, je sais qu'il peut y arriver! Je ne sais pas bien pourquoi mais je ne veut pas accepter l'idée que ce soit l'échec qui le fasse abandonner! Même si c'est idiot, et même si c'est dur pour mon petit bout!

Quand le prof demande aux enfants de prendre le trot, je vois la lèvre de Cédric tromblotter, je retiens mes larmes et lui aussi! Je commence à me dire que ce n'est plus possible, je ne veux pas que ces séances deviennent un calvaire quotidien pour lui comme pour moi! Tout ce trajet en bus et à pieds, ce temps passé à avoir froid, pour une activité qui le fait pleurer c'est idiot non?

Mais pourtant je le vois s'accrocher si fort, faire tant d'effort pour y arriver!!! Je vois ses progrès de semaine en semaine, ce n'est pas comme s'il se laissait porter par son poney en attendant que ça s'arrête! Il progresse bel et bien! Qu'est ce que ça signifierait pour lui, si on arrêtait maintenant! "non, laisse tomber cédric tu n'y arrivera pas il vaut mieux arrêter!" j'ai l'impression que de faire ça briserait quelque chose en lui! J'ai l'impression que ce qu'il se passe aujourd'hui est très important pour la suite... Parce que oui, c'est vrai, c'est un fait, ce genre de situation va se reproduire... Son pied va le mettre face à des difficultés tout le temps... sa malformation de la bouche va l'exposer aussi à d'autres types de difficultés. Est ce que je dois vraiment lui apprendre qu'il ne pourra pas faire tout ce que les autres font, à cause de ça?
Son chirurgien m'a dit et répété qu'un pied bot n'est pas un handicap, qu'il pourra faire tout ce que les autres enfants font : avec plus de peine, plus d'efforts, mais il le peut! Je ne veux pas que Cédric, à 4 ans, se considère "moins" que les autres et se dise vaincu d'avance. "je ne peux pas, j'ai un pied malade", ça je voudrais ne jamais l'entendre!
Ça pourrait ressembler à du déni... ça l'est peut être... peut être que j'ai tort de vouloir lui faire croire des choses qui sont peut être fausses... le chirurgien dit peut être des conneries, Cédric est peut être voué à ne pas faire tout ce que font les autres... Mais bon sang je ne veux pas qu'il s'avoue vaincu à 4 ans c'est trop tôt!!!

C'est profondément ça qui me pousse à le trainer au poney à la séance suivante. A la maison il a une vraie crise de larmes. Je tiens bon, c'est dur mais je tiens bon! Je me dis que je suis un monstre...
Il pleure tant, il est si convaincu de ne pas vouloir y aller, que je finis par baisser les bras. Je me dis que je suis dingue, que cet enfant souffre et que je suis une vraie marâtre! Je m'apprête à appeler le club hippique pour demander à le désinscrire.
Mais voilà, il est midi, personne ne répond au téléphone.

Je dis à Cédric qu'il n'y a personne à l'accueil, et que c'est très impoli de ne pas aller à la séance sans prévenir. Tant pis, c'est décidé, on y va! Fin de la discussion!

Cédric ravalle ses larmes, me dit qu'il ne pleurera plus! Il est si courageux que c'est moi qui ai du mal à ne pas pleurer! Comme toujours, il a pris sur lui. Dans le bus il est volubile, joyeux, comme d'habitude...

Arrivés au club, il me dit qu'il veut aller aux toilettes, il a mal au ventre. Il a visiblement peur...

Je vais au secrétariat, mais il n'y a personne. Tant pis, ce sera surement la dernière séance mais il ira...

Je suis résignée, c'est la dernière fois au poney, mais je n'en parle pas à Cédric.

En début de séance, le moniteur place les pieds des enfants correctement dans les étriers, leur montre l'appui, le mécanisme de la jambe, rapidement et simplement. Quelque chose se soulève de ma poitrine à ce moment là, je vois la jambe de cédric bien placée, le talon bien descendu, j'ai comme un petit espoir...

Et allez, on part au trot! Cédric se met soudain à appuyer sur ses étriers et à se soulever en cadence... je n'y crois pas, je rêve! Cédric trotte enlevé! Il me jette un coup d'oeil, sourit, aussi émerveillé que moi!
Ca y est je crois que je vais pleurer pour de bon!
Jamais de ma vie je n'ai ressenti pareille fierté! Pourtant mon fils m'a donné l'occasion maintes fois d'être fière! Fière parce qu'il faisait des choses avec facilité, parce qu'il "réussissait du premier coup", parce qu'il "arrivait mieux que le copain" à faire ci ou ça...

Mais ça n'avait rien de comparable avec ce que j'ai ressenti ce jour là, ni, je pense, avec ce qu'a pu ressentir Cédric!

La ponette est en forme, elle prend soudainement le galop. Cédric est assis impeccable dans sa selle, ses jambes bien placées, les mains basses, le prof salue sa "bonne assiette". Cédric est un peu impressionné par ce qui viens de se passer, mais il sourit.
Un peu après, le prof organise un petit jeu où il faut ramasser un anneau posé sur un plot. Il félicite à nouveau Cédric en disant qu'il se baisse comme un vrai joueur de horse ball...

Je n'ose y croire! Je n'ose rien dire, rien penser!

J'attend que Cédric sorte avec son poney, je n'y tiens plus, je lui fait partager ma joie, mon admiration! "Tu l'as fait! Tu as trotté enlevé! Tu étais super!" "oui, c'était bien! J'ai bien réussi je suis content! Je veux continuer!"

J'ai le coeur qui fait des salto dans la poitrine!

Hier, séance de poney suivante, Cédric avait encore un peu mal au ventre. Il n'a pas pleuré, mais il m'a dit quand même "encore le poney?" La séance était plutôt bonne, cette fois c'était trot assis, il avait une ponette difficile qu'il n'aime pas, et son prof n'était pas là, il était remplacé par une cavalière. Les poneys et les enfants étaient un peu dissipés. Cédric m'a dit "c'était chouette, mais je ne veux plus y aller, parce qu'on fait tout le temps du 'au trot' ".

J'ai dit à Cédric que je comprenais, mais qu'il était inscrit jusqu'en juin, que c'était son activité de l'année, et que dans la mesure du possible je préférais qu'il aille au bout de son engagement. On a parlé de cette notion d'engagement, et je lui ai dit qu'il n'y aurait aucun problème s'il voulait arrêter en juin...

Voilà notre aventure du moment, notre aventure de l'année!

9 commentaires:

gigi a dit…

Tu m'avais déjà raconté ça, mais de le relire, ma glande lacrymale s'est mise au diapason de l'émotion et de la fierté que m'inspire tes écrits! tu as un sacré petit bonhomme! non seulement il est extra-ordinaire, mais il est absolument merveilleux!!! et toi, tu es vraiment une maman unique! je suis aussi fière de toi que de lui!!! je vous aime!

barbaracadabra a dit…

quelle satisfaction pour vous deux,l'instinct maternelle,tout ça,tout ça!bravo à Cedric!

Anonyme a dit…

je troubve tres bien ce que tu fais avec cedric , et il te le rend bien, que dire a part bravo

truiss a dit…

alors vous auriez fait pareil?
si votre enfant pleure pour ne pas aller à une activité?

barbaracadabra a dit…

moi,quand lulu ne voulait pas aller au taekwendo,on le motivait pour finir l'année,il a finit l'année,mais n'a pas voulu en refaire ensuite,ni Kais,et maintenant Kais regrette d'avoir arrété.Je pense que tu as raison de lui faire finir l'année,c'est important de ne pas abandonner,et de se forcer un peu.

pétula13 a dit…

moi, je trouve ça difficile quand il s'agit de mon neveu mais je fais bien pire avec les miennes!
Noémie a voulu faire comme sa soeur et entrer en sport-étude gym. Elle a voulu arrêter au bout d'une année et je l'a contraint à continuer chaque année, pourtant c'est dur!
Effectivement, c'est important d'apprendre à nos enfants dés le plus jeune âge à aller au bout des choses et de ses engagements, ça reste toute la vie!
Je t'approuve donc, ma soeur, et je pense aue l'éducation de nos enfants passe souvent par des étapes difficiles pour eux mais formatrices... Je sais que tout le monde n'adhère pas forcément à ce point de vue (fratrie?)

pétula13 a dit…

moi, je trouve ça difficile quand il s'agit de mon neveu mais je fais bien pire avec les miennes!
Noémie a voulu faire comme sa soeur et entrer en sport-étude gym. Elle a voulu arrêter au bout d'une année et je l'a contraint à continuer chaque année, pourtant c'est dur!
Effectivement, c'est important d'apprendre à nos enfants dés le plus jeune âge à aller au bout des choses et de ses engagements, ça reste toute la vie!
Je t'approuve donc, ma soeur, et je pense aue l'éducation de nos enfants passe souvent par des étapes difficiles pour eux mais formatrices... Je sais que tout le monde n'adhère pas forcément à ce point de vue (fratrie?)

totomathetvio a dit…

je disais (avant que mon intense ne coupe la livebox) que je ne sais pas si j'aurais le cran de faire continuer mon fils malgres ses larmes, mais je trouve ça tres courageux de votre part à tous les deux.
Souvent, je trouve que dans l'éducation on ne sait pas bien si on va du bon coté ou non, mais que les hesitations peuvent etre pire. c'est vraiment pas simple de savoir si on se trompe de route et qu'on fait du tord à l'enfant, ou s'il faut perseverer.
Dit moi Titia, tu ne voulais pas arreter la flute à une époque, et maman et j-y ne t'ont il pas poussé toi aussi à continuer ?

Anonyme a dit…

Salut Truiss!!
Moi aussi j'ai versé ma larme! C'est tellement dur tout ça pour notre coeur de maman!! Les protéger parce qu'ils n'ont pas la chance d'avoir toutes les cartes en mains pour la dure vie qui les attend! Mais aussi les blinder pour cette même raison!!
Je pense que j'aurais peut être cédé avant, et manifestement ç'aurait été une grosse erreur puisque ton fils y est arrivé!!
Mais c'est tellement dur parfois de résister.....
En tous cas tu es une super maman et c'est un génial petit gars!!!!
Bisous.

RUDDIE/NAT